mardi 23 décembre 2008

la magie de noel

Encore un autre matin quiet. Qu'il est doux de se réveiller près de sa douce, et de son petit dernier, qui gazouille près de son oreille. 2 mois et quart après sa naissance, il fait quasiment ses nuits. Un rayon de soleil essaye vainement de transperser les rideaux bruns opaques qui masquent la fenêtre et empêche également le froid glacial d'entrer dans la maison. Les couvertures sont chaudes, la maison est froide, cependant, il est facile de se lever, surtout quand le petit décide de retourner le lait qu'il a bu d'où il vient. VITE DÉBARBOUILLETTTE, au diable le frette!

Tiens, tant qu'a être levé, aussi ben faire la vaisselle d'hier, restée à mariner dans l'évier. Hier, avec son excellent souper de steak farci au fromages, carottes et salades, accompagnés de couscous aux légumes. La soirée s'est continuée tranquillement sur le tapis de danse, pour se terminer dans la chambre, avec le "Transporter 2" sur l'écran, biens blottis dans ce lit froid réchauffé par nos deux corps, le petit dernier très intéressé blotti entre nos deux têtes.. 

Se rappeler la soirée d'hier, c'est aussi pouvoir savourer l'instant du matin quand mon fils me ramène à la réalité d'un gazoulli accompagné d'un sourire approximatif. Ses yeux trahissent sa bonne humeur, et je vois sur le bord de ses lèvres qu'il est fraichement rassasié. Une fois la vaisselle d'hier terminée et le souvenir des joies passées évaporé, je me risque à retourner dans la chambre à coucher ou le bruit est totalement absent. 

J'y retrouve Douce et Dernier se faisant face à face sur l'oreiller, l'un ne regardant tout autant pas l'autre. Ca y est, ils se sont rendormis. J'en profite pour retourner savourer un café matinal pendant qu'ils relaxent, et je mets mes sites favoris à jour. Et si ils dorment toujours, pourquoi ne pas profiter encore mieux de cet internet pour ajouter une petite entrée de blog qui se font si rares ces temps-ci. Pendant que je termines cette entrée, j'entends douce et dernier qui se réveillent, en ce matin du 23 décembre, et ca sent noël. Ils se réveillent en rigolant, j'entends Dernier rigoler de son petit rire imcomplet de bébé, et Douce qui rie elle, à gorge déployée, devant les faces que j'imagines lui faire mon petit Justin. 

lundi 1 décembre 2008

Critch, croutch. Critch,croutch.

Quel drôle de titre. C'est pourtant un son réconfortant à mes oreilles. Depuis quelques mois, c'est le chaos dans la maison, l'accident du mois d'août viens à peine de finir d'être réparé, laissant la maison complètement changée, et ma Douce enchantée. Les murs du salon, de la cuisine et du couloir ont changé de teinte pour passer respectivement du vert, du jaune et du bleu marin à diverses teintes de brun, de beige ou de brun mélangé avec beige. Tiens, j'ai soudain le goût inexplicable d'un café au lait moi là...

Hmm, un accident et un café plus tard, je suis assis sur mon ancien divan dans mon nouveau salon aux murs flambants neufs, à écouter ce petit son qui revient constamment à mes oreilles et qui me propulse dans les souvenirs de mon enfance ou je n'avais que ce son pour me détendre. Un petit grattement, quelques vibrations, beaucoup d'émotions, le sentiment est toujours le même après toutes ces années passées à l'écouter. L'accident n'y est pas pour rien, car grâce à lui, je revis quelques bons souvenirs assis en avant de mon antique tourne-disque a repasser mes 45-tours favoris. 

Usés, rapés, grafignés, sales, poussiéreux, les mêmes musiques qui ont fait vibrer ma jeunesse solitaire au fond d'un rang de campagne, attendant le permis de conduire libérateur qui me sortirait de ce trou. En tassant tous les meubles de mon salon pour le réparer, j'ai du condenser ma vieille étagère contenant tous ces trésors oubliés que j'avais négligé pendant trop longtemps. En les remettant en place, je me suis promis de les réécouter un par un, et ce soir, j'ai donné mes souvenirs à mon petit dernier qui rigolait tout seul, couché sur la table pendant que Paul McCartney, John Lennon et les deux autres Beatles entonnaient en coeur "Twist and Shout" faisant gigoter mon petit bébé de ses quatres membres et son rire résonnait dans ma mémoire comme j'ai sans doute du rire quand ma propre mère faisait pareil, me transmettant cette passion pour la musique que je recherches toujours à travers ces vieux disques grésillants qui sont aujourd'hui disparus, remplacés par le son parfait des fichiers mp3 des baladeurs numériques. 

Si je veux éveiller la curiosité d'un des élèves de l'établissement ou je travaille, je sors un de mes vieux vinyles, et ce n'est pas long que le mot se passe, et qu'un attroupement de personnes se crée autour de ce média ancien mais éternel, qui évoque même des souvenirs à ceux qui n'en ont jamais eus. Essayez de faire la même chose avec un CD de musique gravé. Le message est souvent dans le média, et bien que vénérables, on sent le respect qu'imposent les vinyles en regardant les regards curieux et émerveillés de cette nouvelle génération qui découvrent que les vieilles choses qui font critch croutch peuvent être agréables à entendre. 

Justin dernier.

Non pas une entrée de blog, mais disons qu'un petit dernier qui se rajoute à la famille, ca, pour moi c'était pas prévu. Depuis que le prix du litre  d'essence surpasse le dollar, je m'étais dit que je n'aurais plus de rejetons, et voila qu'un petit dernier se pointe au bout de neuf mois, dans mon domicile. Avec déjà trois enfants à mon actif, et avec celui de douce ca totalisait 4, une famille de 6 personnes c'était déjà plus que le standard. Cependant, étant donné que mon but dans la vie est de rendre les gens autour de moi heureux, je savais qu'un jour Douce allait vouloir compléter la petite famille avec le résultat de notre union, alors d'un commun accord, je cédais à sa demande, malgré les prix exhorbitants du carburant. Il faut dire que mes 3 enfants résident à une heure de route de chez moi, alors ca fait une bonne différence dans le budget de devoir posséder un camion sept passagers ou seulement une petite voiture contenant 5 personnes. 

Finalement, dix ou onzes mois plus tard, je suis en train d'écrire cette entrée de blog tardive avec mon petit Justin couché sur le divan à mes cotés, gazouillant et essayant d'attirer mon attention pour mystérieusement détourner son regard lorsqu'il l'obtient enfin. Douce et son garcon jouent tranquillement aux cartes à la table, et ils attendent que je me joigne à eux. Bébé m'ignore, alors je vais terminer cette entrée pour regagner son attention, chose qui m'est bien plus précieuse que le temps que je passe sur le PC.  Finalement, je ne regrette pas le petit dernier, qui me le rends bien en me donnant toute son affection chaque fois que son papa fier le prends dans ses bras. 

Je l'aime mon petit Justin. Meme si c'est le dernier...

dimanche 10 août 2008

Bris de dos. Missile?

Hier, la vie m'a encore une fois éprouvé. Elle en veut au gars heureux. Mais elle ne m'aura pas comme ca. En effet, profitant d'une sortie à l'exposition régionale, la vie m'envoya une belle BMW datant de 8 ans dans le perron avant de ma maison. Un peu trop rapidement, par contre, causant des lésions à ma jolie demeure et a mon entrée de cour. Révélant pour la première fois dans ce blog l'emplacement de mon logis, voici donc le compte rendu en photos de l'incident qui a eu lieu pendant mon absence. http://www.lanouvelle.net/article-i238791-Spectaculaire-accident-a-SaintAlbert.html#photos. Un charmant jeune homme étêté a raté le stop du coin de la rue qui est pourtant à 4 maisons de chez moi pour percuter le terre-plein jusque la inutile qui a eu pour seul but de modifier la trajectoire de la fusée BMW vers mon logis et ainsi faire en sorte que le bolide et ses deux occupants terminent leur course folle encastrés dans ma galerie avant, répandant poussières, débris, mottes de gazons et autres polluants toxiques dans mon aménagement paysager frontal.

La vie m'éprouve, mais elle ne m'aura pas facilement. Heureusement, j'étais simultanément en train de me faire une petite course d'auto tamponneuse avec mes fils pour ensuite prendre mon envol dans le manège FLY voisin avant de retourner chez moi constater l'absence de conscience du jeune homme à la BM. On peut dire que la lacheté m'a sauvé, moi ou mes enfants ce soir la. En effet, il a été légèrement question de retourner à la maison pour souper entre deux manèges mais dans un excès de lassitude j'ai décidé de payer un forain un coût exorbitant pour un maigre repas avec mes enfants dans une ambiance festive de cantine d'expo au lieu de me taper les quinzes minutes de routes séparant la foire de mon lieu de résidence. Aurai-je décidé autrement, l'inconscient aurait probablement fauché un ou plusieurs de mes enfants qui habituellement font de la bicyclette au même moment dans la trajectoire de l'engin du sans-génie. La vie m'éprouve, mais au moins elle contrebalance. J'aime mieux la maison maganée que mes enfants. La maison, au moins, se répare...

Une petite pression au village pour enlever ce satané terre-plein redirecteur avec ca??

samedi 26 juillet 2008

Rénos.

Ouf, méchante semaine de travail intensif. J'ai l'impression d'avoir terminé mes vacances avec le départ de mes enfants, vendredi passé. Douce et moi avons décidé d'arracher les tapis de la chambre à coucher, dans l'espoir d'éliminer la persistante odeur d'urine de chat qui demeurait sournoisement tapie dans la chambre. Dire que je me suis débarrassé du chat il y a maintenant presque 2 ans, et que ca sent encore...

La semaine a débuté en vidant le plancher de la chambre pour pouvoir enlever les tapis. Une fois ceux-ci enlevés, nous nous retrouvons sur un plancher relativement peu usé de contreplaqué. Suivant mon instinct et ayant eu de bonnes surprises dans le passé je décidai de dévisser une des feuilles de contreplaqué pour voir de quoi avait l'air le plancher en dessous. Ich, mauvaise surprise, du prélart, mais en dessous, en grattant encore, du bois-franc! Une fois quelques feuilles de contreplaqués enlevées, force fut de constater que le prélart n'était pas étendu partout, et que ma maison avait du avoir un logement indépendant du restant de la maison du temps des anciens propriétaires. Toutes sortes de découpures de prélart dans le plancher laissaient suggérer une salle de bains, un évier de cuisine, et toutes sortes d'autres divisions aujourd'hui absentes. Le plus décevant a sans doute été les énormes trous dans le bois-francs sans doute utilisés pour les égouts qui étaient irréparables. D'un commun accord, j'entrepris de remettre les contreplaquer et d'opter pour une surface nouvelle. Les moyens monétaires optèrent pour du plancher flottant, Hêtre, 8mm, a 79 cents le pied carré.

En arrachant le tapis, je me rendis compte que les divisions présentes avaient été bâties directement par-dessus le tapis. Impossible d'enlever le tapis sans charcuter tous les coins. Alors hop, démolissons la penderie, ca agrandira la chambre. Et tant qu'a y être, pourquoi ne pas réparer tous les trous du plafond, causés par une infiltration d'eau? Et comme la couleur n'était pas la même dans la penderie et dans la chambre, il fallait aussi repeinturer. Et idéalement avant de refaire les planchers! La semaine s'annoncait courte!!

4 couches de peintures et une demi-chaudière de composé à joints plus tard, nous voici prêts à installer le plancher flottant. Ce n'est pas une mince affaire, car avec ma maison centenaire il est difficile de couper le plancher droit. Le manuel d'instruction est assez sommaire et est comporté seulement de pictogrammes. Et dire que je n'ai pratiquement jamais utilisé un banc de scie de ma vie..

Deux jours, quelques jurons, une foule de recommencements, de recoupes, de litres de sueurs, d'ajustements et de devoir accompli plus tard, le plancher est finalement pratiquement terminé, du moins pour la chambre à coucher. Reste la future penderie(ex-salle-de-bains) et la chambre du fils de douce ainsi que le couloir de la bibliothèque à terminer. Heureusement que j'aurai l'aide de Dr J et Mr T et de mon plus vieux pour faire la tâche, Douce ayant été clouée de force au repos forcé par des problèmes de grossesse.

Les enfants sont de retour, et en ce samedi ce fut journée de fête du plus jeune fils de ma soeur, et le party annuel officiel de famille, avec soirée qui se termina par un feu de joie et des feux d'artifices. Dame nature a daigné stopper ses orages histoire de nous laisser le temps d'exploser quelques dollars qui furent appréciés des jeunes et des moins jeunes.

La semaine s'annonce tranquille, cependant, les moyens manquent.

jeudi 17 juillet 2008

Une petite semaine pour moi, une grande semaine pour les enfants

Tiens, moi qui croyais me lever plus tard dans mes vacances. C'était sans compter les enfants qui passaient les vacances chez moi! Pratiquement levés toujours vers six heures trente du matin, c'était souvent tout sauf une joie ou une possibilité de les faires se tenir tranquille et silencieux pour que les autres un peu plus ensomeillés puissent jouir de leur condition. Et combien cela peut être dûr pour le moral et la patience, quand on est habituellement pas un lêve-tôt...

Douce file un peu maussade ces temps-ci, probablement parce qu'elle constate le manque de respect dont je suis victime de mes enfants. Ils ne m'écoutent pas souvent, mais personnellement, cela ne me dérange pas. Ils finissent souvent par régler leur problèmes entre eux, mais ca bouscule un peu les habitudes établies. Ca va surement s'ajuster un jour prochain.. je l'espère.

Finalement, pas de train pour cette semaine, ni d'aieul. Sans doute que la prochaine semaine apportera un peu plus de temps. Trop vouloir en faire c'est comme pas assez. Tout de même, aquarium, spectacle de phoques,d' hommes fort, manèges, tours de poneys, visite des cousins, baignades, feux, fête, vélo, et demain spectacle de magie et de musique.. des vacances quasiment plus fatiguantes que le travail lui même.. Vivement les vacances de la semaine prochaine qui, sans enfants, nous permettront de nous retrouver seuls, Douce et moi et de rapprocher la curieuse distance dont je sens la présence entre nous.

Surement que Yoshi va finir de conquérir son île la semaine prochaine. Ca fait quelques jours que Douce et moi s'y acharnent devant les yeux ébahis et les commentaires d'encouragement des petits qui profitent du spectacle. L'abscence totale de télévision nous oblige à trouver d'autres moyens de divertissement pour les enfants lorsque la température n'est pas du coté ensoleillé. Marie-Chantale Toupin va égayer notre fin de semaine, ainsi que la lutte de femmes dans l'huile! Il faut dire que le Festival de l'Homme fort est en cours, et les dernières notes du concert des "Bons Yables" résonnent encore à mes oreilles et que les fêtards tardifs parcourent encore les rues en criant leur ivrognerie à qui ne veut pas l'entendre... Encore quelques minutes et je vais rejoindre Douce dans les bras de Morphée....

dimanche 13 juillet 2008

Quand ca va...

Depuis deux jours, j'ai débuté ma période annuelle de vacances. La première journée, ce fut un tour au zoo, avec mes enfants à temps partiel. En effet, partiel parce qu'ils étaient en visite au zoo avec leur camp de jour. Ils arrivaient de Trois Rivières, et moi des Bois-Francs, accompagné de mon petit filleul, de Douce, et de son fils. J'avais pris le camion parce que je prévoyais le retour de mes fils dans le même véhicule. Une lourdeur administrative m'a fait perdre pratiquement deux heures de mon temps, car il a fallu que je suive l'autobus du zoo jusqu'à la demeure maternelle de mes fils. Une chance que j'avais de la bouffe à ramener en même temps, parce que ca aurait nui à mon bonheur de manière plus sérieuse... Bref..

La journée au zoo fut formidable, et j'attendais de rencontrer mes fils dans tous les coins du zoo. Je devais évidemment ne pas perturber leur sortie animée par leur moniteurs, alors j'ai profité de la présence de mon filleul pour me concentrer sur ma famille réduite. Piscine, jeux, visites accélérées etc, ce fut une journée trop courte de l'avis de Douce, mais il fallait suivre l'horaire des autobus de mes fils, et leur départ dut correspondre au mien. Le bonheur m'attendrait chez leur mère, et c'était pas un bonheur d'âge adulte.

Au moins, je me rattraperai pendant la semaine qui suivra. Au programme, un tour de train, peut-être de métro, une visite chez les grands-parents, les cousins, et beaucoup d'amusement en perspective. Espérons que le temps maussade de dimanche n'affectera pas trop mon moral. D'habitude, ce n'est pas le cas. La journée du samedi se termina par un feu de camp, suivi d'une baignade tardive. Dimanche sous la pluie allait nous emmener à déménager le dernier meuble de Douce qui abouti par hasard chez sa soeur. Les enfants ont pu lâcher leur fou au parc pendant que nous sirotons un café peinard, sous les grandes arches jaunes. Un repos bien mérité interrompit l'après-midi et donna la chance aux esprits échauffés de prendre un peu de répit.

Le rally des monstres de scooby doo amuse les petits sur la télé, pendant que Douce prépare le dessert. Dehors, c'est moins maussade, mais en dedans, c'est le fourneau. Demain, grands-parents en vue. Mardi, les poissons.

samedi 28 juin 2008

Mouche à mar...

5 heures am.

Réveil brutal.

Lit vide.

Mon grand-père viens de mourir. Le seul lien paternel que j'ai viens de décéder. Je viens de recevoir un appel sur mon cellulaire de ma soeur qui m'a appris la nouvelle. Je venais juste d'éviter de justesse deux bombes qu'un dangereux terroriste avait installé sous la scène d'un auditorium de collège (qui curieusement ressemblait au mien) qui avait failli mettre un terme à la vie de ceux que je cotoyais au travail. J'étais en entrevue radiophonique quand la première bombe a éclaté, et j'ai désamorcé la deuxième juste à temps avant qu'elle n'explose. Je n'aurais pas du écouter dommages collatéraux avant de m'endormir. Et ensuite, je recois le coup de cellulaire qui m'annonce que mon grand-père est décédé. AYE! je viens juste d'éviter 2 bombes la, on peut tu slaquer les mauvaises nouvelles?

Je me réveille en pleurant. Le cellulaire n'a pas vraiment sonné. Mon grand-père est surement pas encore décédé. J'en suis sur, parce que c'est samedi matin, le soleil se pointe tranquillemenent, il est 5h55 et je suis assis dans une chaise berceuse avec mon meilleur ami non-humain sur les genoux. Cependant, il y a presqu'une heure, je me suis levé dans un lit vidé de ma Douce, convaincu qu'il était arrivé quelque chose de grave et mon sang n'a fait qu'un tour. J'en suis encore tout réveillé, malgré l'heure matinale. La maison sans bruit n'a fait qu'augmenter mon inquiétude, elle qui habituellement commence à roucouler du son de mes garcons. En additionnant deux plus deux, j'ai fini par trouver Douce: elle imposait déjà le silence a mes garcons par sa présence dans leur cadre de porte. Ouf.

Depuis une demie heure, je pense mettre fin à une vie. Une vie courte, mais combien épuisante. Autour de moi se promène une petite mouche noire ordinaire, qui se pose un peu partout . A plusieurs reprise j'ai tenté de l'éloigner, lui montrant par gestes un autre endroit que moi. Sans cesse, elle me tournoie autour du cerveau, des bras, et ose même se nettoyer les pattes sur le curseur mobile de mon ordinateur. Sa vie s'en retrouve écourtée. Si je n'avais pas peur du bruit qui ré-réveillerait mes enfants, elle serait morte depuis longtemps. Quand même, elle me fait apprécier le moment présent ou elle n'est pas posée sur mon enveloppe corporelle. J'en viens même à la tolérer sur mon écran, pourvu qu'elle ne soit pas en train de me voler autour des oreilles. J'ai laisser un plat de fromage vide hier, sur le piano, et un fond de coupe de vin. Beaucoup plus intéressant pour une mouche. Elle va bien finir par le trouver...

Le rêve de cette nuit me rappelle à l'ordre. Faudrait vraiment que j'aille faire un petit tour chez Grand-Papa en fin de semaine avec les gars. Il se fait vieux, et ces temps-ci, beaucoup plus maigre que d'habitude. C'est légèrement alarmant. Je m'étais promis d'y aller en fin de semaine passée avec Douce, mais j'ai failli à ma promesse, sans doute à cause d'un excès de paresse. Ca y est, je m'ennuie de lui. C'est en fait le seul grand-parent qui me reste, les derniers étant décédés l'été passé. Une fois le grand-paternel trépassé, ce sera moi le plus vieux mâle de ma lignée. En excluant le frère de mon père bien sur. J'ai pas hâte. C'est drôle quand même comme coincidence. Aujourd'hui, on va fêter la première année du dernier mâle de la lignée, mon petit neveu qui est le fils de mon frère. Ce ne sera pas le dernier de la lignée, car j'ai l'infime honneur de l'attendre pour octobre 2008. J'ai très très hâte d'y voir la binette. Ca serait drôle de prendre en photo le premier et le dernier en même temps. Ca y est, projet de vacance!!!

mercredi 25 juin 2008

Un titre

Ich, grosse inspiration du moment pour le titre de mon blog. J'ai l'habitude de faire des jeux de mots, mais cette fois ci, sans doute victime du syndrome de la page blanche, j'ai demandé à Douce de me dire un titre. Elle a répondu du tac au tac : " Un titre." Alors voila.

La page blanche vaincue, il reste a parler un peu des derniers jours, tout aussi agréables que les autres qui les ont précédés. La piscine s'en vient, les fleurs fleurissent, les fraises murissent, les framboises sans doute aussi, reste la pelouse a tondre bientot. La st-jean est passée inapercue, sans doute à cause que dans mon petit village, c'est une fête qui ne se fête pas. Sans doute que Saint-Albert avait une dent contre St-Jean. Bof, les chicanes, c'est pas ca qui mène au bonheur. Pas de télé, on est pas bombardé par les annonces de compagnies qui nous souhaitent bonne fête des québécois, pour ce que ca peut vouloir dire. Je suis québécois dans un canada uni, donc c'est comme si un ontarien disait: Je suis un ontarien dans un canada uni. C'est du pareil au même. Je ne me sens pas plus québécois le jour de la st-jean qu'un autre jour. En fait, peut-être même un peu moins. Quand je vois une bande de joyeux lurons prendre un coup solide devant un feu de joie, pour ensuite prendre la route a moitié ivre, la, je suis moins fier d'être québécois. Et depuis que je suis athée, la fête n'est alors devenue pour moi qu'un prétexte à utiliser un congé férié pour travailler pour moi. Cette année, on a déménagé Douce. Et j'avais même pas de drapeau fleurdelysé sur mon auto.

La fête du Canada s'en vient également, et ca sera une bonne occasion d'avoir mes trois garçons une journée de plus. Ca, ca augmente le patriotisme canadien!! Moins de fêtards ivres sur les routes, mais curieusement, en cette journée québécoise officielle du déménagement, on fraternise plus souvent devant une petite pizza et une bière après avoir déplacé les électroménagers qu'assis devant un feu ou a regarder les feux d'artifices en famille. Dans mon cas, rien de prévu, car avec les gars, pas de place pour les meubles dans le camion! Journée famille en vue!!!

Douce s'endort tranquillement à mes côtés, sans doute préfère-t-elle garder cette entrée de blog pour demain. Je vais la rejoindre dans les bras de Morphée, et ainsi terminer cette entrée, dont le titre manque cruellement d'inspiration.

Bonnes Journées de congés!

samedi 21 juin 2008

Paix. Cible.

En ce petit samedi après midi quiet, assis sur le perron avant de ma maison, tel un assisté social attendant que le temps passe, je me fais manger les membres par les maringouions qui m'assaillent, dévorer des yeux par les passant qui circulent dans ma rue, et cibler par les rouge-gorges qui survolent mon espace aérien.

Assis sur une vieille chaise berceuse à roulement à billes, je regarde d'un oeil intéressé les insectes qui butinent dans le petit buisson devenu grand et fleuri qui est à ma gauche et qui diffuse un arôme divin qui emplit mes narines et me rassasie des odeurs de printemps qui se change tranquillement en été. Sur mon gazon ont poussé des meubles, anciens meubles de mon salon ornés d'une pancarte qui prient les passant de les emmener avec eux. De voir un brin de mon ancienne vie tranquille qui cherche à se sauver de moi me laisse un peu nostalgique. Le bureau de machine à coudre bourgogne antique qui est près de moi est un des quelques trucs qui venaient avec la maison achetée il y a bientôt 10 ans. J'y stockais des outils, babioles, et c'était en quelque sorte un gros vide-poches.

Voisin de lui, une grosse armoire blanche, disposant également de trois tiroirs. C'était une armoire qui appartenais à la mère de mon beau-frère et elle avait abouti dans ma maison vide afin d'abriter les jeux de société et mes multiples DVD, cassettes VHS et a longtemps troné aux alentours de ma cuisine et du salon.

Se prélassant en avant de tout ce beau bazar de souvenir, une ancienne section de lit capitaine, qui servait de rangement aux vêtements hors-saison de mes trois gars. Un peu démantibulée, d'un assemblage pouvant être caractérisée d'hétéroclite, elle a servi aussi de meuble d'ordinateur pour mes trois macintosh que je laissais à la disposition de mes enfants.

Probablement celui qui me manquera le plus, c'est le bureau de direction, un des premiers meubles dont j'avais fait l'acquisition à rabais, dans un recyclo-meuble, étant encore dans l'adolescence. Gardien de mes secrets, souvenirs, trucs de toutes sortes, fidèle atelier de réparation de tout ce qui pouvait me tomber sous la main, il a longtemps été le nerf central de ma maison, hébergeant mon ordinateur, système de transfert vidéo, et toutes les pièces informatiques que j'ai pu conserver sans vraiment en trouver d'utilitées. Etant désormais l'utilisateur d'un fabuleux ordinateur portatif multimédia, il a depuis relégué mon ordinateur aux oubliettes, et le bureau avec.

2 enceintes tronent pour la dernière fois sur ce même bureau, elle-mêmes achetées avec un ampli Marantz l'année dernière à la vente de garage de plessisville. Toutes deux défoncées, elle ont cependant la possibilité d'être reconées, et une fois neuves, devraient êtres d'une qualité remarquable. L'abondance d'enceinte me force désormais à me départir de celles dont je n'ai plus utilité immédiate. Exit.

Accompagnant ce ramassis non homogène sont les autres meubles récemment acquis ou hérités, un vieux chandelier de mon ex blonde, une vieille chaise bistrot s'ennuyant de ses consoeurs identiques, un pneu usagé comprenant une jante compatible Taurus/Sable/Windstar, un meuble de salon emprunté jamais réclamé, une armoire pour système de son, et une bibliothèque incomplète.

Et j'attends, dans ce ciel mi-gris mi-soleil, en ce millieu d'apres-midi odorant, assis sur une vieille chaise cadillac également à vendre, qu'un acheteur vienne me délivrer de mes souvenirs... pour mieux faire place à d'autres flambant neufs!

jeudi 19 juin 2008

De bonne heure

Ich, on peut dire que les blogs se font rares ces temps-ci. L'année scolaire 2007-2008 a tiré à sa fin, les finissants ont fini, les spectacles sont enfin terminés. Et le temps revient. Un nouveau rush qui commence. Celui de l'été. Les réparations, installations, rénovations, et autres mots finissant en "on" sont de mises. J'en ajoute deux autres: Vacances et Déménagement. C'est drôle, c'est le troisième déménagement que j'effectue dans la même maison. Le premier à l'achat, le deuxième quand la mère de mes enfants est partie avec les meubles, et le troisième (et le dernier) c'est ma douce qui emménage chez moi. Enfin, la boucle se boucle. Justin s'en vient bientôt et sa chambre est déjà pratiquement prête. Toute la maison est virée à l'envers (ce qui veut dire à l'endroit car j'étais pas très à l'ordre) les trucs de ma douce poussent partout, les miens désuets disparaîssent, et je cours les ventes de garage pour y vendre des trucs, contrairement à les acheter, comme d'habitude. J'ai l'impression de laisser ma vieille vie derrière, pour mieux profiter de celle qui s'en vient, ce qui ne s'annonce pas pour me déplaire. Au moins, je vais avoir un peu plus de temps pour blogger un peu. A plus tard...

mercredi 21 mai 2008

Comme un bien.

Le bien commun. Un bien beau titre. Qu'est-ce que le bien commun? On peut penser à la notion de bien-être général, de choses physiques appartenant à la communauté, ou encore le temps de bénévolat donné par un ensemble de personnes pour un projet.
Dans la première catégorie, c'est une utopie de croire qu'un jour nous allons vivre dans un univers où tous les gens seront heureux. Il y aura toujours quelqu'un pour nous barrer la route, un inconscient qui ne regardera pas avant de traverser la rue, des gens qui croient que d'autres sont payés pour ramasser les déchets jetés par terre, d'autres qui dans un geste de protestation souilleront la propriété dite publique par un graffiti non esthétique. Il y aura toujours des gens malheureux parce qu'il y aura toujours des gens qui penseront à leur bonheur avant celui des autres. Dans ce cas, le bien commun commence par une prise de conscience que les libertés des uns ont comme limite celle des autres. Si on cherche à rendre heureux les gens qui nous entourent, il en résulte qu'on voit toujours des sourires autour de soi. Ça, c'est bon pour le moral.
Les biens publics utilisent une deuxième signification du terme "bien commun". Les parcs, la piste cyclable, les rues, les murs des édifices, les appareils laissés à notre usage, les livres d'une bibliothèque, les babillards, le matériel scolaire, les centres commerciaux, les aires de repos ou les aires de jeux, tous ces biens que nous avons le loisir d'utiliser à nos fins sont gratuits pour certains, mais ils peuvent coûter cher à une communauté d'individus qui voient en leur fonction des bénéfices communs. Certains individus négligent ces biens, les souillent, les endommagent, en prive l'usage à la communauté par le vol, le bris, ou laissent ces biens dans un état peu attirant. Laissant sa trace de facon souvent anonyme, les vandales coûtent cher à leur victimes. Et quand la communauté n'a pas les moyens de remplacer, les usagers normaux sont frustrés par l'absence de ce qu'ils avaient l'habitude d'utiliser. Des livres gribouillés, des ordinateurs défectueux, remplis de virus, aux périphériques endommagés, des murs graffités, une montagne de papiers d'impression gaspillé, des bancs égratignés, des parcs remplis de détritus jetés à coté des poubelles prévues à cet effet. Cela serait si facile de ne pas endommager ces biens qui nous sont mis à notre disposition, mais pourtant, ces biens se retrouvent souvent plus qu'autrement la cible de vandales, qui n'ont pas d'autres moyens de s'exprimer. Un manque caractéristique de communication. Et souvent, ce sont de petits garnements qui veulent se faire croire "hot" en commettant ces actes de desctruction. Wow...
La troisième version du terme pourrait se traduire par la bonne utilisation des ressources humaines. Un bassin de gens se cherchent souvent des trucs pour se valoriser et le bénévolat est une bonne solution pour le faire. Ils donnent de leur temps aux personnes qui en ont besoin. Popote roulante, magnétothèque, aide humanitaire, soins à domicile, technique de spectacles, production de DVD, écriture d'articles pour journaux étudiants, création de sites web pour la communauté, tant de choses contribuent au bien commun. La sagesse de savoir donner de son temps en trop, de comprendre que le temps qui se perds est perdu pour toujours. Rien n'équivaut la satisfaction de savoir qu'on peut faire quelque chose pour quelqu'un, ne sachant toutefois pas qui va en profiter, et peut-etre même recevoir l'aide inattendue de quelqu'un dans un moment de besoin.
La recette du bien commun, dans toutes les définitions du terme passe par le respect d'autrui, tant par son attitude, par le respect du matériel qui nous est prêté ou encore la prise en considération du temps généreusement donné par une personne. Il est si facile de blesser des gens, briser des choses, ou faire perdre le précieux temps d'une personne, mais ne serait-ce pas mieux de prendre du temps pour réaliser les torts qu'on peut faire par nos (in)actions, rectifier nos comportements, apprécier ce qui nous est alloué, et construire un peu plus la communauté par le don de notre temps, ou surtout éviter de gaspiller les efforts de ceux qui le font.

jeudi 13 mars 2008

Si l'anse est d'or...

A vous fidèles lecteurs du blog du gars heureux

En ces temps de fin d'année scolaire, mes ressources physiques sont un peu plus requises que d'habitude et j'ai un peu moins le temps de vous communiquer mon bonheur via ce blog. Soyez patients, la procrastination n'est pas mon fort, mais je dois ces temps ci rendre beaucoup de gens heureux, et ca emploie beaucoup de mon temps.

Vivement le printemps!

lundi 11 février 2008

The Seven year Itch

Le titre du célèbre film de Marilyn Monroe a presque rien à voir avec ce blog. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, il s'agit d'un film a propos d'un mari qui , après 7 ans de mariage fidèle se laisse tenter par les charmes voluptueux d'une charmante blonde sexy et séduisante qui selon la légende, determinera si son mariage tiendra le coup pour un autre 7 ans ou pas. Bon, j'ai pas vécu de relation de sept ans avec Douce, mais c'est plutôt mon fils qui a atteint l'age vénérable de 7 ans. Et quelque fois, son comportement m'irrite, d'ou le titre...

Suffit les critiques de cinéma. Avais-je raison d'anticiper la dernière semaine qui viens de passer? Hmm, disons surement que non. Pourtant, le travail n'a pas manqué, et je pourrais même dire qu'il y en a eu un peu trop, avec la production du DVD en cours, le temps à la maison est pratiquement consacré uniquement à cela. Ai-je négligé Douce? Sans doute... Elle n'était pas dans son assiette cette dernière semaine, probablement à cause de décisions de dernières minutes que j'ai effectué avec la fête de mon fils. En effet, Douce avait organisé une fête commune avec mon fils et le sien en son appart, avec amis de son fils et tout. Jugeant faussement qu'il y aurait trop de monde avec les amis de son fils et ma parenté, je crus bon de séparer les deux fêtes, pour privilégier chacun des deux enfants, chacun ayant sa fête à part. Mal m'en pris, et pour une rare fois, je n'inspirai pas le bonheur autour de moi. Le mal étant fait, je dus endurer les pots cassés, et Douce ne me fit pas la belle vie en cette semaine qui passa lentement.

Je crus même qu'en ce samedi, ce serait la fin. Quelques malentendus accumulés avaient explosés d'une manière pas trop orthodoxe, et la rencontre de Douce en cette fin de semaine allait probablement être la dernière. Je fut mis au courant de ces malentendus, et Douce me donna une chance de m'expliquer, et suite a mes explications, les malentendus s'évaporèrent, et tout redevint comme avant. Réellement? L'avenir reste à nous le confirmer. La fête de mon fils rendit tout le monde heureux, et pour la première fois en sept ans, mon fils souffla les chandelles d'un vrai gâteau blanc, dont il ne put malheureusement pas gouter. L'intention était là. Il recut de nombreux jouets Légos, des cartes Yu-gi-yoh et un jeu d'ordi jouable à 4. Cela fit le bonheur de tous, qui passèrent une partie de l'après midi à courser leur bolides legos sur un train d'enfer.

Le retour des enfants se fit dans la tempête, des vents déchainés qui s'abbattaient sur la voiture, qui avait peine à tenir la route glacée, un peu comme si la semaine passée s'acharnait à vouloir me tenir dans ses griffes... Mais un lit chaud et douillet m'attendait dans les bras de Douce... Rien ne pouvait m'arrêter!!!

dimanche 3 février 2008

Faim de semaine

Ca y est, le projet est concrétisé, la pièce est jouée, et les morts subites ont accédé au paradis pour la dernière fois. Heureusement, pour cette dernière représentation, la folie était au rendez vous. Satan à joué de ses milles et un tours, autant dans la pièce qu'en dehors. Il prenait un malin plaisir à exercer un zèle incroyable dans son travail, pertubant autant le contenu de l'histoire (conformément à la pièce) que les comédiens (souvent à leur insu, et au grand bonheur du public). La dernière de la pièce fut mémorable et heureusement, les bandes magnétiques de la caméra aideront, une fois transformées en disque, à nous rappeler la folie de cette dernière entreprise, et surtout donner un point de vue aux artistes qu'eux-même n'avaient pas la chance d'avoir.

Samedi me laissa essouflé mais heureux, J'étais content de rentrer chez nous avec Douce qui m'accompagnait à la régie en utilisant ses talents de caméra-women. La soirée allait être reposante et la nuit allait apporter la réponse aux deux semaines d'insomnie que je venais de vivre. Ce fut une looongue nuit bien que je n'en ai pas vraiment eu connaissance, le cadran en fut le seul témoin. Après une agréable journée de magasinage et de flanage, suivi d'un souper improvisé avec Douce, la pièce allait clore un samedi quasi-parfait, et un dimanche s'annoncait prometteur, avec en apres midi une promesse de festivités. La cousine de Douce atteignait la troisième décennie, sans vraiment l'appréhender, elle s'empressait cependant de dire avec une pointe d'insistance que c'était seulement dans 2 jours! Elle me demanda comment j'avais trouvé cela, et je voulu lui répondre " En regardant sur mon baptistaire" mais nous fumes interrompus par la fête environnante.

La soirée se termina au même rythme que la journée, lentement. Ca fait du bien de pouvoir relaxer avec l'amour de sa vie à ses cotés, pour un moment d'intimité devant un écran de cinéma miniature, en se concentrant plus sur la douceur de ses cheveux et de sa peau que sur le film qui livrait son histoire à un public un peu distrait... Pauvre Charlize Theron...

J'ai cependant hâte de recommencer à travailler cette semaine. En effet, les prochains mois s'annoncent occupés au collège, car la saison des spectacles s'amorce bientôt. Déjà, plusieurs profs sont venus me faire part des besoins qu'ils auront pour leur spectacles, mais sachant que j'étais occupé par l'Auberge, ils n'insistaient pas vraiment. Je suis sur qu'ils aiguisaient leurs armes, et demain, la bataille s'amorcera, tranquillement, mais inexorablement, entre mon horaire et leurs besoins, jusqu'au mois de juin, point culminant de la bataille, avec le bal de finissants... Mais les spectacles.. j'en mange!!!

vendredi 1 février 2008

Chaud effroi.

Cette semaine, un curieux évènement a refait surface, ou plus précisément est resurvenu. Depuis quelques temps, j'ai repris contact avec une ancienne amie du secondaire, une fille charmante et sympatique, quoiqu'a l'agenda bien rempli. C'est grâce à une antique photo de moi même, retrouvée mystérieusement à travers les vieilles photos de mon grand-père récemment décédé, dont j'avais entrepris de numériser les albums dans le but d'en distribuer une version électronique à la douzaines d'enfants immédiats ainsi qu'aux petits-enfants qui en désirent, et dont je fais partie. Cette mystérieuse photo date de mon secondaire, et où j'y figure en train de participer à un tournoi d'improvisation. Jusque la, rien de bien malsain, mais une autre de mes amies se tient près de moi sur la photo, en train d'improviser également. M'ayant abonné récemment à Facebook, j'y cru bon d'y uploader la photo, afin qu'elle puisse elle-aussi se rappeler ces évènements joyeux passés. En assignant des noms sur les photos, j'eu l'idée mystérieuse de chercher sur facebook pour trouver les gens qui étaient également présents sur cette photo, et j'eus l'agréable surprise d'en retrouver quelques uns. J'y trouvai donc la première amie, celle dont il est question au début de cette entrée.

Pratiquant l'insomnie de manière chronique quand Douce ne dors pas à mes cotés, il fut donc un moment ou j'entrai en contact avec cette amie (appelons la Doris) et j'appris qu'elle exercait un métier en contacts avec des gens en détresse émotives et psychologiques. De fil en aiguille, je finis par lui faire une visite, son internet ayant été piraté par ses voisins de logement, afin de lui sécuriser son équipement. Mais les discussions restèrent au niveau de l'informatique et de son métier.

Curieusement, Douce se sent fatiguée ces temps-ci, et avec mon emploi du temps un peu plus chargé que d'habitude, je termines mes journées tardivement et les rencontres se font rares. Simultanément, Doris avec son emploi du temps chargé termine également assez tard, et pendant quelques jours, nous entamons toutes sortes de sujets, passés présents ou futurs. Ces discussions nocturnes se révèlent très intéressantes, et je me retrouve pratiquement à ne plus dormir, et pour une raison que je m'explique moi-même assez difficilement, ces insomnies inhabituelles se prolongent, malgré le fait que ces discussions avec Doris se font elles aussi un peu plus rares.

J'en suis venu à réaliser que mon MSN est rempli de contacts avec lesquels je ne jases plus vraiment, soit parce que ce sont des usagers absents, ou hors-lignes, ou des connaissances éloignées, avec lesquelles je n'ai seulement que des liens d'Affaires. Je me retrouve donc maintenant avec des sujets plein la tête, et personne avec qui en discuter. Les discussions avec Doris s'essoufflent, visiblement que son emploi du temps la rattrappe, ou encore que mes sujets passent à coté de ses intérêts. Et pour une raison encore inconnue, cela demeure très rare qu'un de ces contacts (a part Douce bien sur) établisse le premier pas.

Il me vient soudainement une vive impression. Est-ce que c'est politiquement correct d'abuser du temps des autres, en leur tenant une conversation sur des sujets variés, ou est-ce que c'est moi qui consacre un peu trop de temps aux autres? Pourtant, rendre les autres heureux est agréable, mais, si on force un peu trop la main, ca fait l'effet contraire. J'aime bien voir Douce, mais quelques fois , il me vient l'impression d'être un peu trop présent à ses cotés. Je me sens de trop avec les gens, comme si ils avaient mieux a faire que d'être avec moi. Pourtant, je fais tout en mon pouvoir pour qu'ils soient heureux, alors ai-je tort? Brrr, ca me fait un petit froid dans le dos... Pourtant, il fait si chaud ici, dans mon bureau, mais a l'intérieur, je ressens un sentiment de froidure, comme si l'espace d'un instant, mon esprit tentait de reprendre le contact avec une planète qui se dérobe sous mes pieds...

Vivement la pièce ce soir, que je retombe sur terre.

mercredi 30 janvier 2008

Péril en la demeure, prise 2

Après la tentative semi ratée de publication de mon entrée de blog sur la pièce de théâtre à laquelle je participe, je me devais donc de rectifier le tir et de réécrire cette entrée en repartant de zéro. Alors, rassemblant toutes les ressources cérébrales dont je suis pourvu, voici donc la prise 2 de "Péril en la demeure".

Enfin, un projet que j'ai beaucoup à coeur et qui m'a accaparé beaucoup de temps, de ressources et de savoir-faire tire bientôt sa révérence, dans un chant du cygne majestueux. En effet, l'adaptation de l'auberge des morts subites dans laquelle je fais les éclairages, la régie, le support vidéo, audio, la production DVD, la promotion sur le web et en affiches brulera ses dernières planches dans la première fin de semaine du début de février. Ce fut un beau projet, utilisant tout le talent du personnel du collège, des arts plastiques au technicien informatique, en passant par les menuisiers, et n'oubliant surtout pas les vedettes du spectacles elles-même.

Des comédiens, celui qui ressort sans doute le plus, par le contraste de sa personalité habituelle est surement le patron lui-même du collège, qui incarne l'Habitant, un cultivateur du fin fond des terres, qui s'est lancé en politique pour mieux magouiller l'argent de ses concitoyens, de ses discours en joual enflammés qui nous laissent à la fois sur le bord de notre chaise et les bras tombés. Les autres ne laissent pas leur place facilement, et malgré un faible pour le jeu du patron, il est relativement difficile de démarquer lequel tire le mieux son épingle dans le jeu. Il est aisé de voir que les comédiens s'en donnent littéralement à coeur joie, et ce plaisir se répercute directement sur le public, tantot par les apparitions hilarante de Satan, qui tente de corrompre les "Morts Subites" pour mieux s'emparer de l'auberge une fois les "gardiens célestes" auront commis un acte de péché, tantot par les moments dramatiques qui creusent un peu plus dans la vie de ces quatres morts subites.

Une majeure partie du succès de la pièce consiste en sa trame sonore, qui à la manière des grands opéras ou des antiques cinémas muets nous rapproche de l'action sur scène par une prestation "Live" de Cécile et sa harpe en forme de guitare, incarnée par une des professeures du collège de facon littéralement céleste. Ponctuée de chansons de Félix Leclerc revues à la facon clarétaine, l'Auberge des Morts subites nous laisse les oreilles remplies de jolies notes, et surtout de la voix inoubliable de Cécile.

Grand tort serait de passer sous omission l'ambiance de l'accueil de la pièce. Une importance incroyable a été attribuée au petits détails, qui transforment l'entrée de l'auditorium en salon funéraire, où 3 veuves et une soeur endeuilées nous accueillent de leur pleurs, pendant que tronent leur défunts dans de véritables urnes funéraires, commandités pour l'occasion par un Salon funéraire local. Et que dire de mal des décors sur scène! Impossible! La porte des cieux de l'auberge ferait l'envie de St-Pierre lui-même, et l'immense âtre pourvu d'un "faux-yer" est digne du seigneur des enfers, qui y fait régulièrement son entrée.

Les premières représentations devant public obtinrent un tel succès que les billets restants se vendirent comme de petits pains chauds, et parions que les dernières représentations seront riches en émotions, car comme ils se plaisent à le dire; " C'est peut-etre la dernière chance que vous aurez de voir les membres du personnel jouer du théâtre"

Venez en grand nombre!

mardi 29 janvier 2008

Péril en la demeure.

Mi-janvier. L'hiver effectue un retour en force en ces contrées glaciales, et le souffle froid du vent d'hiver qui achève de nous sonner ses grelots pour mieux nous les geler. Fête du filleul qui pour l'occasion fut rééquipé en chargeur à benne agrémenté de pneus amovibles et par une panoplie papier-dvd des Transformers, édition 2007. La fête fut réussie, et les enfants ont eu beaucoup d'amusement à courir dans la maison de ma soeur avec leur cousins. La petite nièce fut très heureuse de son nouveau sac à dos Dora, avec 4 maxi jeux de cartes à l'intérieur.

(Deux heures et une bonne poignée de cheveux en moins plus tard....)

Bon, ca y est. Le cable sournoisement débranché de mon réseau m'a empêché de publier une des meilleures inspirations de blog que j'avais eu depuis longtemps. J'avais écrit un long compte rendu de la pièce de théâtre dans laquelle je participe, et sur le point de cliquer sur Publier, je ne me suis pas méfié du fait que mes petits appendices pédiculaires avaient tiré assez fort sur le lien qui m'unit avec Internet pour le rompre... Par le fait même, mon inspiration tomba par la prise rj-45 maintenant laissée vacante de mon ordi et s'éparpilla dans l'éther avoisinant.. Je peux bien avoir une profession dans le domaine informatique, et tous les outils pour réparer ce genre d'incidents, prendre des copies de sécurités de fichiers pas vraiment utiles pour me faire perdre une bonne heure et demie d'inspiration à cause d'un petit bout de plastique cassé qui prends 5 bonnes minutes à remplacer. Je vais profiter de cet instant de lucidité post-accidentel pour enregistrer au moins ce que j'avais commencé à écrire tout de suite... avant un autre péril en la demeure... La suite demain...

jeudi 17 janvier 2008

Fêtes, suite et fin.

Bonjour avide lecteur. Ces derniers temps, j'ai profité pleinement de mon congé des fêtes pour être malade, me reposer, me re-fatiguer, faire du ménage dans ma maison, et préparer le déménagement imminent de Douce en ma demeure. Cela eut pour effet de négliger mon assiduité à remplir ce blog. Alors ne reculant devant rien, voici en condensé la fin de ma période des fêtes 2007-2008.

Après m'être barré le nerf dorsal, j'ai passé quelques jours en position couchée, jouant à tétris avec ma Douce, qui prenait toutes ses ressources pour combler mes besoins. Je l'en remercie encore et toujours d'ailleurs. Quelques jours plus tard, aux trois-quarts remis de ma blessure, Douce et moi reclassions la quantité incroyable de jouets de mes enfants dans l'espoir de trouver une place pour les jouets fraîchements amenés par la dernière livraison du père noël. Sortant des vieilles cassettes NES d'un bac pour faire de la place, mon nerf affaibli retrouva sa vigueur en déchargeant un autre fulgurant éclair nerveux à mon cerveau, et je dus passer encore quelque temps au lit à me remettre de ce nouvel incident dorsal. Les partys du jour de l'an allaient être sérieusement hypothéqués par cet incident.

La nouvelle année se passa chez la belle mère, devant la télé et Tétris, spécialement amené pour l'occasion. Un souper avec le beau-père, et la veillée chez la belle-mère, notre soirée semi-improvisée s'est bien déroulée, malgré l'atmosphère enfumée de la belle-mère qui laissa mes yeux piquants et la tête pleins de souvenirs de Soirée Canadienne. La chanson du dindon resta dans ma mémoire pendant une bonne semaine.

La soirée suivante s'annoncait un peu plus calme, ayant invité un ami à la soirée, l'agitation allait demeurer à son minimum, au grand bonheur de mon dos. Jeux vidéos, et jeux de cartes, ponctuées par la visite impromptue d'un ami de longue date, le dodo fut court. La journée du lendemain allait voir la concrétisation du travail de préparation de la pièce de théâtre du personnel du collège, pendant que ma Douce irait passer la journée avec sa soeur ou sa cousine.

La dernière journée de vacance serait passée chez mon grand-père paternel, pour une petite visite familliale. Frère, Soeur, Mère et moi se sont donnés rendez-vous pour diner chez l'aieul, qui était assez en forme pour nous recevoir. Ce fut une belle journée, mais les jours qui allaient suivre l'étaient moins. Sournoisement, pendant le bref séjour chez mon grand-père, le virus de la gastro allait en profiter pour livrer son attaque à mon système digestif, qui allait passer les deux jours suivant la visite à s'en remettre, en fait, juste à temps pour mon retour au travail.

dimanche 6 janvier 2008

Le dos à dos.

Ouf, quelques jours sans blogger, ca parait pas, mais c'est long à se rappeler le fil des idées. Faut absolument que l'exercice demeure quotidien, sinon on finit par paraître décousu.

Fêtes: Partie 2.

En cette deuxième partie des fêtes éditions 2007-2008, je désire avant tout vous souhaiter à vous joyeux lecteur une bonne et toujours heureuse année 2008. Tous mes voeux de bonheur vous accompagnent, et je suis sûr que si vous le voulez vraiment, vous réussirrez à passer la meilleure année de votre vie en 2008, comme je réussis à le faire depuis que je suis un gars heureux. Vantard? Non. Question de principe. Un gars heureux ne se vante pas d'être heureux. Il distribue sa bonne humeur à qui en veut. Ceux qui croient que je me vante d'être heureux ne savent pas c'est quoi le bonheur, alors il est temps d'apprendre, au fil de ce blog. Continuez votre lecture. Lachez pas.

Juste pour vous prouver mon bonheur, voici un compte rendu des évènements heureux qui me sont arrivés depuis le 27. Dans la nuit du 27 au 28, Dame Nature a joliment recouvert les déjà blanches contrées de notre pays d'une bonne couche de peinture blanche, d'un bon 5 centimètres d'épais, ce qui alla allègrement ajouter au autres non-pelletés déjà accumulés. Les enfants étaient fébriles d'aller glisser et ma promesse tenait toujours, je décidai donc d'aller passer un petit coup de pelle dehors, question d'avoir un début d'espoir de sortir de la cour avant d'avoir à appeler la dépanneuse. M. Souffleur étant toujours déraillé, et mes mains ayant une forte envie de rester propres, j'ai pelleté l'entrée avec ma bonne vieille pelle neuve, avant de me préparer à partir avec les enfants. Mon entrée négligée depuis quelques temps avait formé une couche de glace en son fond, et vers la fin de mon pelletage vigoureux, la pelle resta coincée dans une ornière de glace, et un de mes nerfs dorsaux décida qu'il en avait trop enduré. Il se mit à hurler, et mon cerveau traduisant cette information comme une fulgurante douleur décida que la pelle était terminée. D'un souffle court, j'annoncai aux enfants que j'était prêt à partir pour glisser, marmonnant également pour moi-même "avant que ca empire...".

J'aime beaucoup ma petite voiture noire. Elle me permets d'aller du point A au point B, et même plus, étant transmission manuelle, souvent elle me procure d'agréables sensations en dansant avec les routes enneigées pendant que je passe le point C les quatres roues bloquées. Par contre, avec un nerf dorsal bruyant, l'embrayage devient un défi. Bénificiant d'une assez ample expérience de chauffeur manuel, je pouvais au moins espérer avoir a passer seulement la première vitesse en embrayant, et cela me permis d'aller tranquillement au parc en embrayant une seule fois, sur un trajet d'une vingtaine de kilomètres. Quelques stops eurent assez chaud, quand je passai à coté sans vraiment arrêter. Le reste de l'après midi se déroula sans autres incidents notables, peut-être parce que tout le bas de mon derrière de corps criait trop fort pour que je puisse remarquer autres choses. Quelques rencontres avec d'anciens et récents collègues de travail eurent pour résultat une discussion intéressante, pendant que les petits dévalaient les pentes en crazy-carpet. Le plus vieux en trippe, mon jumeau blond en style cascadeur, et l'autre, essayait de battre le record de longueur de glisse. Citation en passant de mon jumeau cascadeur, tout fier de lui, ayant le manteau enneigé, la tuque complètement blanche mais les yeux allumés et la voix passionnée: "Chus "Cave" hein, papa!!" " Ben oui mon fils, t'es COOOL!".

Malheureusement, toute bonne chose a une fin, et après quelques glisses ventrales avec comme cavalier mon jumeau blond assis à cheval sur mon dos, le retour à la maison des enfants arrivait à grands pas. Mais c'était la maison de leur mère qui les attendaient, et une longue route à faire avec un dos barré signifiait un peu de temps a passer à penser à autres choses pendant le douloureux trajet. Heureusement, le souper en soirée s'annoncait prometteur. Le personnel d'entretien du bureau ou je travaille s'était convié à un souper dans une rotisserie populaire, et étant tous de joyeux lurons, j'allais avoir amplement de temps pour oublier la colonne de feu qui me travaillait l'arrière train.

Une fois arrivés les premiers à la rotisserie, je constatai qu'aucune réservation à notre nom était disponible. Hmm, blague? Non. J'appris par la suite que monsieur B était victime d'une gastro, et qu'il en avait oublié la réservation. Qu'a cela ne tienne, M. R. prendrait la relève. Le soupe fut très agréable, et le mélange alcool-médicament-contre-le-mal-de-dos me mit dans une bonne humeur infroissable. J'eut le rire très facile. De retour à la maison, Douce m'aida à m'extirper du véhicule, en me promettant que les jours suivants seraient plus calmes. Ce qui fut le cas. Les nouvelles manettes allaient être éprouvées avec Magical Tetris, Destruction Derby, Paper Mario, et des dizaines d'autres jeux, pendant que mon dos se remettrait tranquillement de son coup de pelle fatal.