mardi 23 décembre 2008

la magie de noel

Encore un autre matin quiet. Qu'il est doux de se réveiller près de sa douce, et de son petit dernier, qui gazouille près de son oreille. 2 mois et quart après sa naissance, il fait quasiment ses nuits. Un rayon de soleil essaye vainement de transperser les rideaux bruns opaques qui masquent la fenêtre et empêche également le froid glacial d'entrer dans la maison. Les couvertures sont chaudes, la maison est froide, cependant, il est facile de se lever, surtout quand le petit décide de retourner le lait qu'il a bu d'où il vient. VITE DÉBARBOUILLETTTE, au diable le frette!

Tiens, tant qu'a être levé, aussi ben faire la vaisselle d'hier, restée à mariner dans l'évier. Hier, avec son excellent souper de steak farci au fromages, carottes et salades, accompagnés de couscous aux légumes. La soirée s'est continuée tranquillement sur le tapis de danse, pour se terminer dans la chambre, avec le "Transporter 2" sur l'écran, biens blottis dans ce lit froid réchauffé par nos deux corps, le petit dernier très intéressé blotti entre nos deux têtes.. 

Se rappeler la soirée d'hier, c'est aussi pouvoir savourer l'instant du matin quand mon fils me ramène à la réalité d'un gazoulli accompagné d'un sourire approximatif. Ses yeux trahissent sa bonne humeur, et je vois sur le bord de ses lèvres qu'il est fraichement rassasié. Une fois la vaisselle d'hier terminée et le souvenir des joies passées évaporé, je me risque à retourner dans la chambre à coucher ou le bruit est totalement absent. 

J'y retrouve Douce et Dernier se faisant face à face sur l'oreiller, l'un ne regardant tout autant pas l'autre. Ca y est, ils se sont rendormis. J'en profite pour retourner savourer un café matinal pendant qu'ils relaxent, et je mets mes sites favoris à jour. Et si ils dorment toujours, pourquoi ne pas profiter encore mieux de cet internet pour ajouter une petite entrée de blog qui se font si rares ces temps-ci. Pendant que je termines cette entrée, j'entends douce et dernier qui se réveillent, en ce matin du 23 décembre, et ca sent noël. Ils se réveillent en rigolant, j'entends Dernier rigoler de son petit rire imcomplet de bébé, et Douce qui rie elle, à gorge déployée, devant les faces que j'imagines lui faire mon petit Justin. 

lundi 1 décembre 2008

Critch, croutch. Critch,croutch.

Quel drôle de titre. C'est pourtant un son réconfortant à mes oreilles. Depuis quelques mois, c'est le chaos dans la maison, l'accident du mois d'août viens à peine de finir d'être réparé, laissant la maison complètement changée, et ma Douce enchantée. Les murs du salon, de la cuisine et du couloir ont changé de teinte pour passer respectivement du vert, du jaune et du bleu marin à diverses teintes de brun, de beige ou de brun mélangé avec beige. Tiens, j'ai soudain le goût inexplicable d'un café au lait moi là...

Hmm, un accident et un café plus tard, je suis assis sur mon ancien divan dans mon nouveau salon aux murs flambants neufs, à écouter ce petit son qui revient constamment à mes oreilles et qui me propulse dans les souvenirs de mon enfance ou je n'avais que ce son pour me détendre. Un petit grattement, quelques vibrations, beaucoup d'émotions, le sentiment est toujours le même après toutes ces années passées à l'écouter. L'accident n'y est pas pour rien, car grâce à lui, je revis quelques bons souvenirs assis en avant de mon antique tourne-disque a repasser mes 45-tours favoris. 

Usés, rapés, grafignés, sales, poussiéreux, les mêmes musiques qui ont fait vibrer ma jeunesse solitaire au fond d'un rang de campagne, attendant le permis de conduire libérateur qui me sortirait de ce trou. En tassant tous les meubles de mon salon pour le réparer, j'ai du condenser ma vieille étagère contenant tous ces trésors oubliés que j'avais négligé pendant trop longtemps. En les remettant en place, je me suis promis de les réécouter un par un, et ce soir, j'ai donné mes souvenirs à mon petit dernier qui rigolait tout seul, couché sur la table pendant que Paul McCartney, John Lennon et les deux autres Beatles entonnaient en coeur "Twist and Shout" faisant gigoter mon petit bébé de ses quatres membres et son rire résonnait dans ma mémoire comme j'ai sans doute du rire quand ma propre mère faisait pareil, me transmettant cette passion pour la musique que je recherches toujours à travers ces vieux disques grésillants qui sont aujourd'hui disparus, remplacés par le son parfait des fichiers mp3 des baladeurs numériques. 

Si je veux éveiller la curiosité d'un des élèves de l'établissement ou je travaille, je sors un de mes vieux vinyles, et ce n'est pas long que le mot se passe, et qu'un attroupement de personnes se crée autour de ce média ancien mais éternel, qui évoque même des souvenirs à ceux qui n'en ont jamais eus. Essayez de faire la même chose avec un CD de musique gravé. Le message est souvent dans le média, et bien que vénérables, on sent le respect qu'imposent les vinyles en regardant les regards curieux et émerveillés de cette nouvelle génération qui découvrent que les vieilles choses qui font critch croutch peuvent être agréables à entendre. 

Justin dernier.

Non pas une entrée de blog, mais disons qu'un petit dernier qui se rajoute à la famille, ca, pour moi c'était pas prévu. Depuis que le prix du litre  d'essence surpasse le dollar, je m'étais dit que je n'aurais plus de rejetons, et voila qu'un petit dernier se pointe au bout de neuf mois, dans mon domicile. Avec déjà trois enfants à mon actif, et avec celui de douce ca totalisait 4, une famille de 6 personnes c'était déjà plus que le standard. Cependant, étant donné que mon but dans la vie est de rendre les gens autour de moi heureux, je savais qu'un jour Douce allait vouloir compléter la petite famille avec le résultat de notre union, alors d'un commun accord, je cédais à sa demande, malgré les prix exhorbitants du carburant. Il faut dire que mes 3 enfants résident à une heure de route de chez moi, alors ca fait une bonne différence dans le budget de devoir posséder un camion sept passagers ou seulement une petite voiture contenant 5 personnes. 

Finalement, dix ou onzes mois plus tard, je suis en train d'écrire cette entrée de blog tardive avec mon petit Justin couché sur le divan à mes cotés, gazouillant et essayant d'attirer mon attention pour mystérieusement détourner son regard lorsqu'il l'obtient enfin. Douce et son garcon jouent tranquillement aux cartes à la table, et ils attendent que je me joigne à eux. Bébé m'ignore, alors je vais terminer cette entrée pour regagner son attention, chose qui m'est bien plus précieuse que le temps que je passe sur le PC.  Finalement, je ne regrette pas le petit dernier, qui me le rends bien en me donnant toute son affection chaque fois que son papa fier le prends dans ses bras. 

Je l'aime mon petit Justin. Meme si c'est le dernier...