lundi 11 février 2008

The Seven year Itch

Le titre du célèbre film de Marilyn Monroe a presque rien à voir avec ce blog. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, il s'agit d'un film a propos d'un mari qui , après 7 ans de mariage fidèle se laisse tenter par les charmes voluptueux d'une charmante blonde sexy et séduisante qui selon la légende, determinera si son mariage tiendra le coup pour un autre 7 ans ou pas. Bon, j'ai pas vécu de relation de sept ans avec Douce, mais c'est plutôt mon fils qui a atteint l'age vénérable de 7 ans. Et quelque fois, son comportement m'irrite, d'ou le titre...

Suffit les critiques de cinéma. Avais-je raison d'anticiper la dernière semaine qui viens de passer? Hmm, disons surement que non. Pourtant, le travail n'a pas manqué, et je pourrais même dire qu'il y en a eu un peu trop, avec la production du DVD en cours, le temps à la maison est pratiquement consacré uniquement à cela. Ai-je négligé Douce? Sans doute... Elle n'était pas dans son assiette cette dernière semaine, probablement à cause de décisions de dernières minutes que j'ai effectué avec la fête de mon fils. En effet, Douce avait organisé une fête commune avec mon fils et le sien en son appart, avec amis de son fils et tout. Jugeant faussement qu'il y aurait trop de monde avec les amis de son fils et ma parenté, je crus bon de séparer les deux fêtes, pour privilégier chacun des deux enfants, chacun ayant sa fête à part. Mal m'en pris, et pour une rare fois, je n'inspirai pas le bonheur autour de moi. Le mal étant fait, je dus endurer les pots cassés, et Douce ne me fit pas la belle vie en cette semaine qui passa lentement.

Je crus même qu'en ce samedi, ce serait la fin. Quelques malentendus accumulés avaient explosés d'une manière pas trop orthodoxe, et la rencontre de Douce en cette fin de semaine allait probablement être la dernière. Je fut mis au courant de ces malentendus, et Douce me donna une chance de m'expliquer, et suite a mes explications, les malentendus s'évaporèrent, et tout redevint comme avant. Réellement? L'avenir reste à nous le confirmer. La fête de mon fils rendit tout le monde heureux, et pour la première fois en sept ans, mon fils souffla les chandelles d'un vrai gâteau blanc, dont il ne put malheureusement pas gouter. L'intention était là. Il recut de nombreux jouets Légos, des cartes Yu-gi-yoh et un jeu d'ordi jouable à 4. Cela fit le bonheur de tous, qui passèrent une partie de l'après midi à courser leur bolides legos sur un train d'enfer.

Le retour des enfants se fit dans la tempête, des vents déchainés qui s'abbattaient sur la voiture, qui avait peine à tenir la route glacée, un peu comme si la semaine passée s'acharnait à vouloir me tenir dans ses griffes... Mais un lit chaud et douillet m'attendait dans les bras de Douce... Rien ne pouvait m'arrêter!!!

dimanche 3 février 2008

Faim de semaine

Ca y est, le projet est concrétisé, la pièce est jouée, et les morts subites ont accédé au paradis pour la dernière fois. Heureusement, pour cette dernière représentation, la folie était au rendez vous. Satan à joué de ses milles et un tours, autant dans la pièce qu'en dehors. Il prenait un malin plaisir à exercer un zèle incroyable dans son travail, pertubant autant le contenu de l'histoire (conformément à la pièce) que les comédiens (souvent à leur insu, et au grand bonheur du public). La dernière de la pièce fut mémorable et heureusement, les bandes magnétiques de la caméra aideront, une fois transformées en disque, à nous rappeler la folie de cette dernière entreprise, et surtout donner un point de vue aux artistes qu'eux-même n'avaient pas la chance d'avoir.

Samedi me laissa essouflé mais heureux, J'étais content de rentrer chez nous avec Douce qui m'accompagnait à la régie en utilisant ses talents de caméra-women. La soirée allait être reposante et la nuit allait apporter la réponse aux deux semaines d'insomnie que je venais de vivre. Ce fut une looongue nuit bien que je n'en ai pas vraiment eu connaissance, le cadran en fut le seul témoin. Après une agréable journée de magasinage et de flanage, suivi d'un souper improvisé avec Douce, la pièce allait clore un samedi quasi-parfait, et un dimanche s'annoncait prometteur, avec en apres midi une promesse de festivités. La cousine de Douce atteignait la troisième décennie, sans vraiment l'appréhender, elle s'empressait cependant de dire avec une pointe d'insistance que c'était seulement dans 2 jours! Elle me demanda comment j'avais trouvé cela, et je voulu lui répondre " En regardant sur mon baptistaire" mais nous fumes interrompus par la fête environnante.

La soirée se termina au même rythme que la journée, lentement. Ca fait du bien de pouvoir relaxer avec l'amour de sa vie à ses cotés, pour un moment d'intimité devant un écran de cinéma miniature, en se concentrant plus sur la douceur de ses cheveux et de sa peau que sur le film qui livrait son histoire à un public un peu distrait... Pauvre Charlize Theron...

J'ai cependant hâte de recommencer à travailler cette semaine. En effet, les prochains mois s'annoncent occupés au collège, car la saison des spectacles s'amorce bientôt. Déjà, plusieurs profs sont venus me faire part des besoins qu'ils auront pour leur spectacles, mais sachant que j'étais occupé par l'Auberge, ils n'insistaient pas vraiment. Je suis sur qu'ils aiguisaient leurs armes, et demain, la bataille s'amorcera, tranquillement, mais inexorablement, entre mon horaire et leurs besoins, jusqu'au mois de juin, point culminant de la bataille, avec le bal de finissants... Mais les spectacles.. j'en mange!!!

vendredi 1 février 2008

Chaud effroi.

Cette semaine, un curieux évènement a refait surface, ou plus précisément est resurvenu. Depuis quelques temps, j'ai repris contact avec une ancienne amie du secondaire, une fille charmante et sympatique, quoiqu'a l'agenda bien rempli. C'est grâce à une antique photo de moi même, retrouvée mystérieusement à travers les vieilles photos de mon grand-père récemment décédé, dont j'avais entrepris de numériser les albums dans le but d'en distribuer une version électronique à la douzaines d'enfants immédiats ainsi qu'aux petits-enfants qui en désirent, et dont je fais partie. Cette mystérieuse photo date de mon secondaire, et où j'y figure en train de participer à un tournoi d'improvisation. Jusque la, rien de bien malsain, mais une autre de mes amies se tient près de moi sur la photo, en train d'improviser également. M'ayant abonné récemment à Facebook, j'y cru bon d'y uploader la photo, afin qu'elle puisse elle-aussi se rappeler ces évènements joyeux passés. En assignant des noms sur les photos, j'eu l'idée mystérieuse de chercher sur facebook pour trouver les gens qui étaient également présents sur cette photo, et j'eus l'agréable surprise d'en retrouver quelques uns. J'y trouvai donc la première amie, celle dont il est question au début de cette entrée.

Pratiquant l'insomnie de manière chronique quand Douce ne dors pas à mes cotés, il fut donc un moment ou j'entrai en contact avec cette amie (appelons la Doris) et j'appris qu'elle exercait un métier en contacts avec des gens en détresse émotives et psychologiques. De fil en aiguille, je finis par lui faire une visite, son internet ayant été piraté par ses voisins de logement, afin de lui sécuriser son équipement. Mais les discussions restèrent au niveau de l'informatique et de son métier.

Curieusement, Douce se sent fatiguée ces temps-ci, et avec mon emploi du temps un peu plus chargé que d'habitude, je termines mes journées tardivement et les rencontres se font rares. Simultanément, Doris avec son emploi du temps chargé termine également assez tard, et pendant quelques jours, nous entamons toutes sortes de sujets, passés présents ou futurs. Ces discussions nocturnes se révèlent très intéressantes, et je me retrouve pratiquement à ne plus dormir, et pour une raison que je m'explique moi-même assez difficilement, ces insomnies inhabituelles se prolongent, malgré le fait que ces discussions avec Doris se font elles aussi un peu plus rares.

J'en suis venu à réaliser que mon MSN est rempli de contacts avec lesquels je ne jases plus vraiment, soit parce que ce sont des usagers absents, ou hors-lignes, ou des connaissances éloignées, avec lesquelles je n'ai seulement que des liens d'Affaires. Je me retrouve donc maintenant avec des sujets plein la tête, et personne avec qui en discuter. Les discussions avec Doris s'essoufflent, visiblement que son emploi du temps la rattrappe, ou encore que mes sujets passent à coté de ses intérêts. Et pour une raison encore inconnue, cela demeure très rare qu'un de ces contacts (a part Douce bien sur) établisse le premier pas.

Il me vient soudainement une vive impression. Est-ce que c'est politiquement correct d'abuser du temps des autres, en leur tenant une conversation sur des sujets variés, ou est-ce que c'est moi qui consacre un peu trop de temps aux autres? Pourtant, rendre les autres heureux est agréable, mais, si on force un peu trop la main, ca fait l'effet contraire. J'aime bien voir Douce, mais quelques fois , il me vient l'impression d'être un peu trop présent à ses cotés. Je me sens de trop avec les gens, comme si ils avaient mieux a faire que d'être avec moi. Pourtant, je fais tout en mon pouvoir pour qu'ils soient heureux, alors ai-je tort? Brrr, ca me fait un petit froid dans le dos... Pourtant, il fait si chaud ici, dans mon bureau, mais a l'intérieur, je ressens un sentiment de froidure, comme si l'espace d'un instant, mon esprit tentait de reprendre le contact avec une planète qui se dérobe sous mes pieds...

Vivement la pièce ce soir, que je retombe sur terre.