samedi 26 juillet 2008

Rénos.

Ouf, méchante semaine de travail intensif. J'ai l'impression d'avoir terminé mes vacances avec le départ de mes enfants, vendredi passé. Douce et moi avons décidé d'arracher les tapis de la chambre à coucher, dans l'espoir d'éliminer la persistante odeur d'urine de chat qui demeurait sournoisement tapie dans la chambre. Dire que je me suis débarrassé du chat il y a maintenant presque 2 ans, et que ca sent encore...

La semaine a débuté en vidant le plancher de la chambre pour pouvoir enlever les tapis. Une fois ceux-ci enlevés, nous nous retrouvons sur un plancher relativement peu usé de contreplaqué. Suivant mon instinct et ayant eu de bonnes surprises dans le passé je décidai de dévisser une des feuilles de contreplaqué pour voir de quoi avait l'air le plancher en dessous. Ich, mauvaise surprise, du prélart, mais en dessous, en grattant encore, du bois-franc! Une fois quelques feuilles de contreplaqués enlevées, force fut de constater que le prélart n'était pas étendu partout, et que ma maison avait du avoir un logement indépendant du restant de la maison du temps des anciens propriétaires. Toutes sortes de découpures de prélart dans le plancher laissaient suggérer une salle de bains, un évier de cuisine, et toutes sortes d'autres divisions aujourd'hui absentes. Le plus décevant a sans doute été les énormes trous dans le bois-francs sans doute utilisés pour les égouts qui étaient irréparables. D'un commun accord, j'entrepris de remettre les contreplaquer et d'opter pour une surface nouvelle. Les moyens monétaires optèrent pour du plancher flottant, Hêtre, 8mm, a 79 cents le pied carré.

En arrachant le tapis, je me rendis compte que les divisions présentes avaient été bâties directement par-dessus le tapis. Impossible d'enlever le tapis sans charcuter tous les coins. Alors hop, démolissons la penderie, ca agrandira la chambre. Et tant qu'a y être, pourquoi ne pas réparer tous les trous du plafond, causés par une infiltration d'eau? Et comme la couleur n'était pas la même dans la penderie et dans la chambre, il fallait aussi repeinturer. Et idéalement avant de refaire les planchers! La semaine s'annoncait courte!!

4 couches de peintures et une demi-chaudière de composé à joints plus tard, nous voici prêts à installer le plancher flottant. Ce n'est pas une mince affaire, car avec ma maison centenaire il est difficile de couper le plancher droit. Le manuel d'instruction est assez sommaire et est comporté seulement de pictogrammes. Et dire que je n'ai pratiquement jamais utilisé un banc de scie de ma vie..

Deux jours, quelques jurons, une foule de recommencements, de recoupes, de litres de sueurs, d'ajustements et de devoir accompli plus tard, le plancher est finalement pratiquement terminé, du moins pour la chambre à coucher. Reste la future penderie(ex-salle-de-bains) et la chambre du fils de douce ainsi que le couloir de la bibliothèque à terminer. Heureusement que j'aurai l'aide de Dr J et Mr T et de mon plus vieux pour faire la tâche, Douce ayant été clouée de force au repos forcé par des problèmes de grossesse.

Les enfants sont de retour, et en ce samedi ce fut journée de fête du plus jeune fils de ma soeur, et le party annuel officiel de famille, avec soirée qui se termina par un feu de joie et des feux d'artifices. Dame nature a daigné stopper ses orages histoire de nous laisser le temps d'exploser quelques dollars qui furent appréciés des jeunes et des moins jeunes.

La semaine s'annonce tranquille, cependant, les moyens manquent.

jeudi 17 juillet 2008

Une petite semaine pour moi, une grande semaine pour les enfants

Tiens, moi qui croyais me lever plus tard dans mes vacances. C'était sans compter les enfants qui passaient les vacances chez moi! Pratiquement levés toujours vers six heures trente du matin, c'était souvent tout sauf une joie ou une possibilité de les faires se tenir tranquille et silencieux pour que les autres un peu plus ensomeillés puissent jouir de leur condition. Et combien cela peut être dûr pour le moral et la patience, quand on est habituellement pas un lêve-tôt...

Douce file un peu maussade ces temps-ci, probablement parce qu'elle constate le manque de respect dont je suis victime de mes enfants. Ils ne m'écoutent pas souvent, mais personnellement, cela ne me dérange pas. Ils finissent souvent par régler leur problèmes entre eux, mais ca bouscule un peu les habitudes établies. Ca va surement s'ajuster un jour prochain.. je l'espère.

Finalement, pas de train pour cette semaine, ni d'aieul. Sans doute que la prochaine semaine apportera un peu plus de temps. Trop vouloir en faire c'est comme pas assez. Tout de même, aquarium, spectacle de phoques,d' hommes fort, manèges, tours de poneys, visite des cousins, baignades, feux, fête, vélo, et demain spectacle de magie et de musique.. des vacances quasiment plus fatiguantes que le travail lui même.. Vivement les vacances de la semaine prochaine qui, sans enfants, nous permettront de nous retrouver seuls, Douce et moi et de rapprocher la curieuse distance dont je sens la présence entre nous.

Surement que Yoshi va finir de conquérir son île la semaine prochaine. Ca fait quelques jours que Douce et moi s'y acharnent devant les yeux ébahis et les commentaires d'encouragement des petits qui profitent du spectacle. L'abscence totale de télévision nous oblige à trouver d'autres moyens de divertissement pour les enfants lorsque la température n'est pas du coté ensoleillé. Marie-Chantale Toupin va égayer notre fin de semaine, ainsi que la lutte de femmes dans l'huile! Il faut dire que le Festival de l'Homme fort est en cours, et les dernières notes du concert des "Bons Yables" résonnent encore à mes oreilles et que les fêtards tardifs parcourent encore les rues en criant leur ivrognerie à qui ne veut pas l'entendre... Encore quelques minutes et je vais rejoindre Douce dans les bras de Morphée....

dimanche 13 juillet 2008

Quand ca va...

Depuis deux jours, j'ai débuté ma période annuelle de vacances. La première journée, ce fut un tour au zoo, avec mes enfants à temps partiel. En effet, partiel parce qu'ils étaient en visite au zoo avec leur camp de jour. Ils arrivaient de Trois Rivières, et moi des Bois-Francs, accompagné de mon petit filleul, de Douce, et de son fils. J'avais pris le camion parce que je prévoyais le retour de mes fils dans le même véhicule. Une lourdeur administrative m'a fait perdre pratiquement deux heures de mon temps, car il a fallu que je suive l'autobus du zoo jusqu'à la demeure maternelle de mes fils. Une chance que j'avais de la bouffe à ramener en même temps, parce que ca aurait nui à mon bonheur de manière plus sérieuse... Bref..

La journée au zoo fut formidable, et j'attendais de rencontrer mes fils dans tous les coins du zoo. Je devais évidemment ne pas perturber leur sortie animée par leur moniteurs, alors j'ai profité de la présence de mon filleul pour me concentrer sur ma famille réduite. Piscine, jeux, visites accélérées etc, ce fut une journée trop courte de l'avis de Douce, mais il fallait suivre l'horaire des autobus de mes fils, et leur départ dut correspondre au mien. Le bonheur m'attendrait chez leur mère, et c'était pas un bonheur d'âge adulte.

Au moins, je me rattraperai pendant la semaine qui suivra. Au programme, un tour de train, peut-être de métro, une visite chez les grands-parents, les cousins, et beaucoup d'amusement en perspective. Espérons que le temps maussade de dimanche n'affectera pas trop mon moral. D'habitude, ce n'est pas le cas. La journée du samedi se termina par un feu de camp, suivi d'une baignade tardive. Dimanche sous la pluie allait nous emmener à déménager le dernier meuble de Douce qui abouti par hasard chez sa soeur. Les enfants ont pu lâcher leur fou au parc pendant que nous sirotons un café peinard, sous les grandes arches jaunes. Un repos bien mérité interrompit l'après-midi et donna la chance aux esprits échauffés de prendre un peu de répit.

Le rally des monstres de scooby doo amuse les petits sur la télé, pendant que Douce prépare le dessert. Dehors, c'est moins maussade, mais en dedans, c'est le fourneau. Demain, grands-parents en vue. Mardi, les poissons.