Ouf, quelques jours sans blogger, ca parait pas, mais c'est long à se rappeler le fil des idées. Faut absolument que l'exercice demeure quotidien, sinon on finit par paraître décousu.
Fêtes: Partie 2.
En cette deuxième partie des fêtes éditions 2007-2008, je désire avant tout vous souhaiter à vous joyeux lecteur une bonne et toujours heureuse année 2008. Tous mes voeux de bonheur vous accompagnent, et je suis sûr que si vous le voulez vraiment, vous réussirrez à passer la meilleure année de votre vie en 2008, comme je réussis à le faire depuis que je suis un gars heureux. Vantard? Non. Question de principe. Un gars heureux ne se vante pas d'être heureux. Il distribue sa bonne humeur à qui en veut. Ceux qui croient que je me vante d'être heureux ne savent pas c'est quoi le bonheur, alors il est temps d'apprendre, au fil de ce blog. Continuez votre lecture. Lachez pas.
Juste pour vous prouver mon bonheur, voici un compte rendu des évènements heureux qui me sont arrivés depuis le 27. Dans la nuit du 27 au 28, Dame Nature a joliment recouvert les déjà blanches contrées de notre pays d'une bonne couche de peinture blanche, d'un bon 5 centimètres d'épais, ce qui alla allègrement ajouter au autres non-pelletés déjà accumulés. Les enfants étaient fébriles d'aller glisser et ma promesse tenait toujours, je décidai donc d'aller passer un petit coup de pelle dehors, question d'avoir un début d'espoir de sortir de la cour avant d'avoir à appeler la dépanneuse. M. Souffleur étant toujours déraillé, et mes mains ayant une forte envie de rester propres, j'ai pelleté l'entrée avec ma bonne vieille pelle neuve, avant de me préparer à partir avec les enfants. Mon entrée négligée depuis quelques temps avait formé une couche de glace en son fond, et vers la fin de mon pelletage vigoureux, la pelle resta coincée dans une ornière de glace, et un de mes nerfs dorsaux décida qu'il en avait trop enduré. Il se mit à hurler, et mon cerveau traduisant cette information comme une fulgurante douleur décida que la pelle était terminée. D'un souffle court, j'annoncai aux enfants que j'était prêt à partir pour glisser, marmonnant également pour moi-même "avant que ca empire...".
J'aime beaucoup ma petite voiture noire. Elle me permets d'aller du point A au point B, et même plus, étant transmission manuelle, souvent elle me procure d'agréables sensations en dansant avec les routes enneigées pendant que je passe le point C les quatres roues bloquées. Par contre, avec un nerf dorsal bruyant, l'embrayage devient un défi. Bénificiant d'une assez ample expérience de chauffeur manuel, je pouvais au moins espérer avoir a passer seulement la première vitesse en embrayant, et cela me permis d'aller tranquillement au parc en embrayant une seule fois, sur un trajet d'une vingtaine de kilomètres. Quelques stops eurent assez chaud, quand je passai à coté sans vraiment arrêter. Le reste de l'après midi se déroula sans autres incidents notables, peut-être parce que tout le bas de mon derrière de corps criait trop fort pour que je puisse remarquer autres choses. Quelques rencontres avec d'anciens et récents collègues de travail eurent pour résultat une discussion intéressante, pendant que les petits dévalaient les pentes en crazy-carpet. Le plus vieux en trippe, mon jumeau blond en style cascadeur, et l'autre, essayait de battre le record de longueur de glisse. Citation en passant de mon jumeau cascadeur, tout fier de lui, ayant le manteau enneigé, la tuque complètement blanche mais les yeux allumés et la voix passionnée: "Chus "Cave" hein, papa!!" " Ben oui mon fils, t'es COOOL!".
Malheureusement, toute bonne chose a une fin, et après quelques glisses ventrales avec comme cavalier mon jumeau blond assis à cheval sur mon dos, le retour à la maison des enfants arrivait à grands pas. Mais c'était la maison de leur mère qui les attendaient, et une longue route à faire avec un dos barré signifiait un peu de temps a passer à penser à autres choses pendant le douloureux trajet. Heureusement, le souper en soirée s'annoncait prometteur. Le personnel d'entretien du bureau ou je travaille s'était convié à un souper dans une rotisserie populaire, et étant tous de joyeux lurons, j'allais avoir amplement de temps pour oublier la colonne de feu qui me travaillait l'arrière train.
Une fois arrivés les premiers à la rotisserie, je constatai qu'aucune réservation à notre nom était disponible. Hmm, blague? Non. J'appris par la suite que monsieur B était victime d'une gastro, et qu'il en avait oublié la réservation. Qu'a cela ne tienne, M. R. prendrait la relève. Le soupe fut très agréable, et le mélange alcool-médicament-contre-le-mal-de-dos me mit dans une bonne humeur infroissable. J'eut le rire très facile. De retour à la maison, Douce m'aida à m'extirper du véhicule, en me promettant que les jours suivants seraient plus calmes. Ce qui fut le cas. Les nouvelles manettes allaient être éprouvées avec Magical Tetris, Destruction Derby, Paper Mario, et des dizaines d'autres jeux, pendant que mon dos se remettrait tranquillement de son coup de pelle fatal.