mardi 18 décembre 2007

Travail? Quel travail?

Conscience. Cadran. 7:30 AM. Une décharge d'adrénaline parcourt soudain mon cerveau, réveillant en coup de sang tout le reste de mon corps. 7:30 AM! Je commence habituellement mon travail à cette heure trente là! Et cette fois-ci, pas moyen de blâmer la tempête! Le peignoir eut juste le temps d'atteindre mes épaules dénudées et les bottes mes 2 pieds avant que je me précipite dehors pour démarrer l'auto, histoire de la faire chauffer avant de partir. Mon micro moteur réussit à peine à réchauffer le bas de mon pare-brise en dedans de 15 minutes. Il ne m'en fallut guère plus pour évacuer les saletés accumulées pendant la dernière journée, d'un jet d'eau chaude.

Une fois assis dans l'auto, grelottant mais toujours sous l'effet de l'adrénaline matinale, j'embraye la première vitesse, et le soleil choisit précisément ce moment pour inonder mes globes oculaires et m'empêcher de voir le stop qui s'en venait. Approximativement, j'entrepris de passer l'intersection en regardant par l'interstice que le chauffage déficient avait créé. Sans tambour ni klaxons, je traversai l'intersection avec succès. Retenant mon souffle, je pus ainsi contrôler le taux d'humidité dans la voiture, ce qui aida à réduire la quantité de givre obstruant ma vision. J'arrivai sans encombres à mon travail, et mon retard sembla passer inaperçu. Yes!

Étant donné que je protège la partie de mon corps dont je me sers le plus avec l'aide d'une tuque, et que ce matin pressé l'avait laissé légèrement humide, mon reflet dans le moniteur me renvoya l'image de quelqu'un qui avait été victime d'une attaque de Pikachu. J'avais les cheveux ambitieux de toucher la lune. Chaque matin, je me demande quelle coiffure hétéroclite je vais avoir en enlevant ma tuque, et ces temps ci, c'est pire encore, remettant à une date ultérieure le rendez-vous chez une des seules personnes qui réussit à mettre un peu d'ordre dans ma tignasse; le salon de coiffure du coin. Ce matin, j'avais l'air de Sonic, le petit hérisson bleu, héros d'une série de dessins animés et de jeux vidéos.

Après avoir remis de l'ordre dans les notes que j'avais pris la veille, lors de la pratique de spectacle, j'eus à retoucher l'affiche que j'avais conçu pour ce spectacle, histoire de la faire paraître dans les journaux hebdomadaires de la région. Ceci fait, je constatai que mon tiroir de bureau ne fermait plus étanche et étant donné l'absence de M. B, je m'essayai à le réparer moi-même. 15 minutes plus tard, plus riche d'une expérience concluante, mon tiroir sous le bras, j'étais prêt à affronter n'importe quel commentaire désobligeant sur l'esthétique de ma réparation, mais c'est avec une légère déception que ne put montrer le fruit de mon travail à personne, ne rencontrant pas âme qui vive lors de mon trajet de retour de l'atelier de réparations. Le restant de la journée fut illuminé par une invitation spontanée de Douce, qui m'invitait à passer la soirée chez elle, me disant par la même occasion combien je lui manquais.

Après une rapide vérification de l'incompétence du magasin de pièces de souffleuse local, qui n'avait pas encore commandé ma pièce depuis une semaine, j'acceptai avec joie l'invitation à souper de ma Douce, emmenant avec moi le nécessaire pour l'accès à l'internet en simultané, accès que j'utilises présentement pour vous écrire ce blog. Après une petite partie de mon divertissement favori, soit Tétris Plus (toujours coincé au niveau 20), j'entends ma Douce qui m'invite à une nuit de délices passée dans ses bras..

1 commentaire:

Anonyme a dit…

MMMMMmmmm ! une nuit de délices...
ben oui ! Remplie de cauchemars épeurants, m'empêchant même d'aller au ptit coin toute seule. Et sur le point de se rendormir, j'ai du converser avec une famille A. pour leur dire que l'enlèvement de la neige sur ma galerie ne nécessitait aucune presse, dans cette nuit nocture et glaciale...
Bonne nuit chéri, et en un ronflement, le voila reparti...