Voici officiellement la première entrée du blog du gars heureux.
Ce matin, le réveil fut matinal et doux, dans les bras de ma douce, bien au chaud. Un sourire et un baiser plus tard, j'étais parti travailler, bravant le froid polaire qui me rougissais le bout du nez, dans mon petit véhicule noir. Le trajet d'une demie-heure fut agrémenté de mon poste de musique classique-rock habituel, qui m'envoya comme d'habitude mes chansons préférées une après l'autre. La route était glacée, et chaque plaque de glace était un défi pour ma voiture, mais les défis ne me font pas peur, ils me tiennent réveillé.
Ma voiture qui cligne de l'oeil depuis une semaine et l'heure matinale de mon trajet me permis d'admirer à la dernière seconde un magnifique chevreuil, que mon phare gauche défectueux n'éclaira pas. Heureusement, le chevreuil était plus alerte que moi, et il m'évita avec grâce, d'un bond un peu plus précipité. J'arrivai donc à bon port, avec une bonne dizaine de minutes d'avance. Le long du trajet, mon estomac me rappela poliment qu'il était vide, et qu'il avait sans doute besoin d'un bon café, besoin que j'ai satisfait à mon arrivée au travail.
Bien assis à mon travail, le téléphone ne tarda pas à me procurer une tâche à faire, qui me prendrais surement la journée entière. Durant cette journée, cette tâche paralysa plusieurs collègues, les empêchant de travailler, et je profitai de leur attente pour me renseigner des derniers potins. Un des menuisiers se remets tranquillement mais surement de son opération à la main, une collègue a amené d'excellents amuses-gueules fait maisons, et de nouveaux développements pour un projet de pièce de théâtre sur lequel je travaille se sont concrétisés.
Le patron était nerveux ce matin, pendant la pause. Il avait sans doute eu des commentaires négatifs des gens avec qui il travaillait, mais il les prenaient avec un grain de sel, en pensant que les raisons de ces problèmes seraient bientôt réglés. Le petit dessert de la pause eu pour effet de satisfaire mon estomac encore vide, et ce dernier transmit son allégresse au restant du corps, me procurant une sensation de confort. J'ai bien fait de savourer lentement toutes les saveurs chocolatées de la bonne patisserie qui finirait par augmenter mon tour de taille.
La journée se déroula sans trop de heurts majeurs, j'ai pu avancer certains projets, d'autres par contre refusèrent obstinément d'avancer. Le retour allait être plus tard que d'habitude. Il faut que je me procure tous les trucs que je vais avoir besoin cette fin de semaine, pour la fête de mes jumeaux, et faire d'autres courses. Ma voiture obtint un nouveau phare, un nouvel essuie glace, remplacant l'ancien qui tenait pourtant fidèlement son poste à l'aide de ruban adhésif gris. Elle en vrombit de joie. J'en profitai pour me trouver un endroit enneigé et désert pour pratiquer une de mes petites joies hivernales, le dérapage controlé. L'arrière du centre commercial fut mon terrain de jeux, le temps de quelques dérapages controlés bien rattrapés. Ahh, les joies de l'hiver! Que de bonheur! Un concert live à la radio m'accompagna jusqu'à la maison. Curieusement, les respectables y chantèrent "L'argent, fait le bonheur"... C'est sur que ca aide, mais ya pas que ca.
La douce moitié de ma vie n'étant pas sur Internet à mon retour chez moi (nous restons dans 2 maisons séparées par une demie heure de route), je me contentai de remplir ce blog, pour vous, chers lecteurs, histoire de passer un moment agréable pendant que les électroménagers travaillent à rendre mon linge plus éclatant, et ma vaisselle étincelante, en pensant à demain, qui amène les enfants, et un party de noël du bureau!
jeudi 13 décembre 2007
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