Pourquoi la folie de noël, me direz vous? À date, rien de fou... C'est comme dans les bonnes trilogies cinématographiques que dans la troisième partie que tout prends son sens. Alors voici la conclusion tant attendue de cette saga de la folie de Noël. Malheureusement (ou heureusement, dépendamment du point de vue) pas de Darth-vador-qui-annonce-a-Luke-Skywalker-qu'il-est-son-père, ni de personnage de film d'horreur qui va-vraiment-mourir-une-fois-pour-toutes-parce-qu'on-l'a-décapité-et-arraché-le-coeur-puis-brulés-les-restants-pour-ensuite-asperger-de-l'eau-bénite-sur-les-cendres.
La journée débuta une fois de plus en retard, la température extra-lit-aire frôlant le point de congélation absolu avait raison de mes bonnes volontées d'arriver en avance. Ce léger retard occasionna une suite d'évènement en chaîne qui allait perturber la journée entière. Lever, douche, linge, auto, en route pour le bureau, retour à la maison à mi-chemin, portefeuille oublié, re-en route pour le bureau, explosion d'une cannette de thé glacée ayant passé la nuit dans l'auto, arrivée en retard. En ce matin particulier, au travail, c'était la journée consacrée à Noël. Plusieurs activités spéciales allaient avoir lieu, et autant de collègues allaient avoir besoin de mes services pour démarrer leur activités. Ca y est! M'en allant dans le couloir tranquillement dans la direction de la première collège, Mme D. je fus arrêté par Signor P. qui m'avisait tranquillement de manière urgente que le projecteur qu'il avait réservé pour son film manquait à l'appel. Après une rapide vérification dans le système de réservations, c'était effectivement vrai, et il a fallu descendre un autre projecteur du niveau supérieur pour combler ce besoin, ce qui occasionna un délai pour Mme D. qui m'attendais toujours. Une fois le projecteur installé et le film parti, j'allais pouvoir satisfaire les attentes de Mme D.
Le projecteur manquant gisait inerte au milieu d'une foule de jeunes avides de commencer leur activité. Rapidement, j'en tirai la conclusion qu'il avait été amené la par le chiffre de nuit, qui s'était servi du playstation 2 installé dessus la veille. Ca irait plus vite pour l'installer sur l'écran géant. Mme D. avait eu visiblement de l'aide d'autres personnes compétentes pour le branchement de ses jeux, car 3 télévisions étaient en état de marche, et les jeunes étaient fébriles en attendant leur tour de jouer. Restait le Guitar Heroes à installer à l'auditorium pour compléter le tout. J'allais cependant faire face à une foule anxieuse de débuter le jeu, qui me fit perdre un temps précieux et qui retarda mon installation. Mes adapteurs concoctés la veille ne fonctionnaient pas de manière satisfaisante, mais c'était mieux que les haut-parleurs défoncés la veille qui était sur le chariot. Guitar Heroes sur écran géant, c'est quelque chose!!!
Les premières activités passées, ce serait le temps d'installer l'autre projecteur sur la scène pour le karaoké qui allait venir ensuite. En un rien de temps, mon portable dans la régie affichait une chanson d'Elvis Presley sur l'écran de la scène, grâce au deuxième adapteur qui fonctionnait beaucoup mieux que le premier. Pendant que S. prenait des photos avec mon appareil, Mister J. est arrivé déguisé en femme pour le spectacle qui allait suivre. Le karaoké eut un succès boeuf, malgré la maigre sélection de karaokés francais que je disposais. Les jeunes ont bien participé.
La folie étant terminée, restait à ramasser. La promesse d'un souper au resto avec Douce me remplissait de joie, et je n'en pouvais plus de regarder l'aiguille de ma montre numérique avancer en attendant le moment. J'avais l'intention d'aller voir ma soeurette à son travail pour aller récupérer mes souliers oubliés chez elle lors de la fête surprise de son chum. La coiffeuse m'attendais ensuite pour redonner une apparence de contrôle a mes tifs qui ces derniers temps avaient l'air d'une forêt, vierge de poux. J'avais tellement de cheveux que ma barbe poussait plus vite, sans doute qu'elle était jalouse de ses cousins chevelus. Je demandai à la coiffeuse de me faire un petit spécial, des pics dans le gel. Ce qu'elle fit avec son sourire éclatant habituel.
De retour à la maison, après la petite bière de noël traditionnelle avec le patron et les employés de la maintenance, j'anticipais avec joie de voir l'air de Douce quand elle verrait ma nouvelle tête. Ma barbe n'avait plus de raison d'être jalouse, alors elle se fit un plaisir de se laisser raser. J'échangeai rapidement mes pantalons et mon manteau aspergé au matin par le thé glacé explosif, et j'était prêt à surprendre ma Douce. Mon effet ne rata pas son but, et Douce fut atteinte de plein fouet par mon charme masculin. Elle en décida même de se maquiller, de mettre son plus bel ensemble, et de troquer son intention d'aller manger une poutine au resto du coin par un beau souper romantique dans une brochetterie grecque de la ville voisine.
Que de délices autant culinaires que charnels dans cette belle journée ensoeillée. La soirée se termina par un peu de construction de mon crâne (pour ceux qui comprennent pas, je cognais des clous) devant le deuxième opus de la Matrice, après avoir comblé de bonheur ma Douce et qu'elle se soit endormie, encuillerée dans mon dos. Mais pour elle, ca n'était pas fini, car j'allais semble-t-il lui jaser ca une bonne partie de la nuit, tout somnambule que j'étais...
samedi 22 décembre 2007
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