mercredi 26 décembre 2007

Re-veillons.

Le matin du 25 ne fut pas tranquille. Les enfants avaient hâte de se réveiller, malgré leur heure de coucher tardive. Sans doute l'appat des manettes de jeu et les promesses d'une quantité quasi-infinie de nouveaux jeux sur l'ordi les empêchaient de trouver un quelconque intérêt en quelque chose d'aussi banal que le sommeil. Et nous aussi, devions nous lever un peu plus tôt que nous aurions voulu, la grand-mère paternelle ayant elle-même convoqués toute la famille à un brunch de noël. Quelques hésitations matinales habituelles et nous voila repartis pour l'aventure familiale, en voitures séparées.

L'accueil toujours chaleureux de ma mère ne manquait pas à l'appel. Il faisait une chaleur réconfortante, les fourneaux marchaient à fond de train depuis un bout, la table croulait sous son habituelle quantité régimentaire de nourriture. Et le sapin semblait flotter dans un océan de cadeaux. L'air était saturé d'une euphorie contagieuse et tout le monde était content de se retrouver, de se raconter leur anectodes des précédentes réceptions de leur belle-parenté. Les enfants se racontaient les cadeaux extraordinaires qu'ils avaient recus la veille, et ceux qu'ils avaient voulus mais pas recus.

Une visite surprise du père-noël combla le manque éprouvé par mes enfants, qui avaient manqué la visite annuelle tant attendue la veille. Le père-noël avait manqué le rendez-vous, laissant quelques morceaux de biscuits, un verre de lait vide et des morceaux de carottes grugés. Le père noël donna les derniers cadeaux oubliés, et chacun apprécia les cadeaux recus, tattoos, bionicles, et autres cartes Yu-Gi-Yoh. Quelques jeux traditionnels et d'autres improvisés allait terminer la réception, et c'est une famille aux yeux réduits par la fatigue qui prendrait le chemin de la maison, pour prendre un peu d'air après toutes ces festivités.

Le souper passa inapercu, les enfants s'affairant à monter leur dernier joujou, des Exo-Forces. Une quantité astronomique de petits morceaux légos en aurait découragé plus qu'un, mais l'entêtement paternel allait avoir raison des pires terreurs légomaniaques qui promettaient tant d'amusement après la frustration du montage. Finalement, les enfants purent savourer cinq minutes avec le produit fini, avant de jouer au party de la gang de Mario, deuxième opus, avec leur cadeau préféré.

Le dodo promettait d'etre calme, la menace pesant sur la suppression de la partie de jeu vidéo sauvegardée si le silence n'était pas conservé. Douce se sentait lasse, et le lit fut réparateur.

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