5 heures am.
Réveil brutal.
Lit vide.
Mon grand-père viens de mourir. Le seul lien paternel que j'ai viens de décéder. Je viens de recevoir un appel sur mon cellulaire de ma soeur qui m'a appris la nouvelle. Je venais juste d'éviter de justesse deux bombes qu'un dangereux terroriste avait installé sous la scène d'un auditorium de collège (qui curieusement ressemblait au mien) qui avait failli mettre un terme à la vie de ceux que je cotoyais au travail. J'étais en entrevue radiophonique quand la première bombe a éclaté, et j'ai désamorcé la deuxième juste à temps avant qu'elle n'explose. Je n'aurais pas du écouter dommages collatéraux avant de m'endormir. Et ensuite, je recois le coup de cellulaire qui m'annonce que mon grand-père est décédé. AYE! je viens juste d'éviter 2 bombes la, on peut tu slaquer les mauvaises nouvelles?
Je me réveille en pleurant. Le cellulaire n'a pas vraiment sonné. Mon grand-père est surement pas encore décédé. J'en suis sur, parce que c'est samedi matin, le soleil se pointe tranquillemenent, il est 5h55 et je suis assis dans une chaise berceuse avec mon meilleur ami non-humain sur les genoux. Cependant, il y a presqu'une heure, je me suis levé dans un lit vidé de ma Douce, convaincu qu'il était arrivé quelque chose de grave et mon sang n'a fait qu'un tour. J'en suis encore tout réveillé, malgré l'heure matinale. La maison sans bruit n'a fait qu'augmenter mon inquiétude, elle qui habituellement commence à roucouler du son de mes garcons. En additionnant deux plus deux, j'ai fini par trouver Douce: elle imposait déjà le silence a mes garcons par sa présence dans leur cadre de porte. Ouf.
Depuis une demie heure, je pense mettre fin à une vie. Une vie courte, mais combien épuisante. Autour de moi se promène une petite mouche noire ordinaire, qui se pose un peu partout . A plusieurs reprise j'ai tenté de l'éloigner, lui montrant par gestes un autre endroit que moi. Sans cesse, elle me tournoie autour du cerveau, des bras, et ose même se nettoyer les pattes sur le curseur mobile de mon ordinateur. Sa vie s'en retrouve écourtée. Si je n'avais pas peur du bruit qui ré-réveillerait mes enfants, elle serait morte depuis longtemps. Quand même, elle me fait apprécier le moment présent ou elle n'est pas posée sur mon enveloppe corporelle. J'en viens même à la tolérer sur mon écran, pourvu qu'elle ne soit pas en train de me voler autour des oreilles. J'ai laisser un plat de fromage vide hier, sur le piano, et un fond de coupe de vin. Beaucoup plus intéressant pour une mouche. Elle va bien finir par le trouver...
Le rêve de cette nuit me rappelle à l'ordre. Faudrait vraiment que j'aille faire un petit tour chez Grand-Papa en fin de semaine avec les gars. Il se fait vieux, et ces temps-ci, beaucoup plus maigre que d'habitude. C'est légèrement alarmant. Je m'étais promis d'y aller en fin de semaine passée avec Douce, mais j'ai failli à ma promesse, sans doute à cause d'un excès de paresse. Ca y est, je m'ennuie de lui. C'est en fait le seul grand-parent qui me reste, les derniers étant décédés l'été passé. Une fois le grand-paternel trépassé, ce sera moi le plus vieux mâle de ma lignée. En excluant le frère de mon père bien sur. J'ai pas hâte. C'est drôle quand même comme coincidence. Aujourd'hui, on va fêter la première année du dernier mâle de la lignée, mon petit neveu qui est le fils de mon frère. Ce ne sera pas le dernier de la lignée, car j'ai l'infime honneur de l'attendre pour octobre 2008. J'ai très très hâte d'y voir la binette. Ca serait drôle de prendre en photo le premier et le dernier en même temps. Ca y est, projet de vacance!!!
samedi 28 juin 2008
mercredi 25 juin 2008
Un titre
Ich, grosse inspiration du moment pour le titre de mon blog. J'ai l'habitude de faire des jeux de mots, mais cette fois ci, sans doute victime du syndrome de la page blanche, j'ai demandé à Douce de me dire un titre. Elle a répondu du tac au tac : " Un titre." Alors voila.
La page blanche vaincue, il reste a parler un peu des derniers jours, tout aussi agréables que les autres qui les ont précédés. La piscine s'en vient, les fleurs fleurissent, les fraises murissent, les framboises sans doute aussi, reste la pelouse a tondre bientot. La st-jean est passée inapercue, sans doute à cause que dans mon petit village, c'est une fête qui ne se fête pas. Sans doute que Saint-Albert avait une dent contre St-Jean. Bof, les chicanes, c'est pas ca qui mène au bonheur. Pas de télé, on est pas bombardé par les annonces de compagnies qui nous souhaitent bonne fête des québécois, pour ce que ca peut vouloir dire. Je suis québécois dans un canada uni, donc c'est comme si un ontarien disait: Je suis un ontarien dans un canada uni. C'est du pareil au même. Je ne me sens pas plus québécois le jour de la st-jean qu'un autre jour. En fait, peut-être même un peu moins. Quand je vois une bande de joyeux lurons prendre un coup solide devant un feu de joie, pour ensuite prendre la route a moitié ivre, la, je suis moins fier d'être québécois. Et depuis que je suis athée, la fête n'est alors devenue pour moi qu'un prétexte à utiliser un congé férié pour travailler pour moi. Cette année, on a déménagé Douce. Et j'avais même pas de drapeau fleurdelysé sur mon auto.
La fête du Canada s'en vient également, et ca sera une bonne occasion d'avoir mes trois garçons une journée de plus. Ca, ca augmente le patriotisme canadien!! Moins de fêtards ivres sur les routes, mais curieusement, en cette journée québécoise officielle du déménagement, on fraternise plus souvent devant une petite pizza et une bière après avoir déplacé les électroménagers qu'assis devant un feu ou a regarder les feux d'artifices en famille. Dans mon cas, rien de prévu, car avec les gars, pas de place pour les meubles dans le camion! Journée famille en vue!!!
Douce s'endort tranquillement à mes côtés, sans doute préfère-t-elle garder cette entrée de blog pour demain. Je vais la rejoindre dans les bras de Morphée, et ainsi terminer cette entrée, dont le titre manque cruellement d'inspiration.
Bonnes Journées de congés!
La page blanche vaincue, il reste a parler un peu des derniers jours, tout aussi agréables que les autres qui les ont précédés. La piscine s'en vient, les fleurs fleurissent, les fraises murissent, les framboises sans doute aussi, reste la pelouse a tondre bientot. La st-jean est passée inapercue, sans doute à cause que dans mon petit village, c'est une fête qui ne se fête pas. Sans doute que Saint-Albert avait une dent contre St-Jean. Bof, les chicanes, c'est pas ca qui mène au bonheur. Pas de télé, on est pas bombardé par les annonces de compagnies qui nous souhaitent bonne fête des québécois, pour ce que ca peut vouloir dire. Je suis québécois dans un canada uni, donc c'est comme si un ontarien disait: Je suis un ontarien dans un canada uni. C'est du pareil au même. Je ne me sens pas plus québécois le jour de la st-jean qu'un autre jour. En fait, peut-être même un peu moins. Quand je vois une bande de joyeux lurons prendre un coup solide devant un feu de joie, pour ensuite prendre la route a moitié ivre, la, je suis moins fier d'être québécois. Et depuis que je suis athée, la fête n'est alors devenue pour moi qu'un prétexte à utiliser un congé férié pour travailler pour moi. Cette année, on a déménagé Douce. Et j'avais même pas de drapeau fleurdelysé sur mon auto.
La fête du Canada s'en vient également, et ca sera une bonne occasion d'avoir mes trois garçons une journée de plus. Ca, ca augmente le patriotisme canadien!! Moins de fêtards ivres sur les routes, mais curieusement, en cette journée québécoise officielle du déménagement, on fraternise plus souvent devant une petite pizza et une bière après avoir déplacé les électroménagers qu'assis devant un feu ou a regarder les feux d'artifices en famille. Dans mon cas, rien de prévu, car avec les gars, pas de place pour les meubles dans le camion! Journée famille en vue!!!
Douce s'endort tranquillement à mes côtés, sans doute préfère-t-elle garder cette entrée de blog pour demain. Je vais la rejoindre dans les bras de Morphée, et ainsi terminer cette entrée, dont le titre manque cruellement d'inspiration.
Bonnes Journées de congés!
samedi 21 juin 2008
Paix. Cible.
En ce petit samedi après midi quiet, assis sur le perron avant de ma maison, tel un assisté social attendant que le temps passe, je me fais manger les membres par les maringouions qui m'assaillent, dévorer des yeux par les passant qui circulent dans ma rue, et cibler par les rouge-gorges qui survolent mon espace aérien.
Assis sur une vieille chaise berceuse à roulement à billes, je regarde d'un oeil intéressé les insectes qui butinent dans le petit buisson devenu grand et fleuri qui est à ma gauche et qui diffuse un arôme divin qui emplit mes narines et me rassasie des odeurs de printemps qui se change tranquillement en été. Sur mon gazon ont poussé des meubles, anciens meubles de mon salon ornés d'une pancarte qui prient les passant de les emmener avec eux. De voir un brin de mon ancienne vie tranquille qui cherche à se sauver de moi me laisse un peu nostalgique. Le bureau de machine à coudre bourgogne antique qui est près de moi est un des quelques trucs qui venaient avec la maison achetée il y a bientôt 10 ans. J'y stockais des outils, babioles, et c'était en quelque sorte un gros vide-poches.
Voisin de lui, une grosse armoire blanche, disposant également de trois tiroirs. C'était une armoire qui appartenais à la mère de mon beau-frère et elle avait abouti dans ma maison vide afin d'abriter les jeux de société et mes multiples DVD, cassettes VHS et a longtemps troné aux alentours de ma cuisine et du salon.
Se prélassant en avant de tout ce beau bazar de souvenir, une ancienne section de lit capitaine, qui servait de rangement aux vêtements hors-saison de mes trois gars. Un peu démantibulée, d'un assemblage pouvant être caractérisée d'hétéroclite, elle a servi aussi de meuble d'ordinateur pour mes trois macintosh que je laissais à la disposition de mes enfants.
Probablement celui qui me manquera le plus, c'est le bureau de direction, un des premiers meubles dont j'avais fait l'acquisition à rabais, dans un recyclo-meuble, étant encore dans l'adolescence. Gardien de mes secrets, souvenirs, trucs de toutes sortes, fidèle atelier de réparation de tout ce qui pouvait me tomber sous la main, il a longtemps été le nerf central de ma maison, hébergeant mon ordinateur, système de transfert vidéo, et toutes les pièces informatiques que j'ai pu conserver sans vraiment en trouver d'utilitées. Etant désormais l'utilisateur d'un fabuleux ordinateur portatif multimédia, il a depuis relégué mon ordinateur aux oubliettes, et le bureau avec.
2 enceintes tronent pour la dernière fois sur ce même bureau, elle-mêmes achetées avec un ampli Marantz l'année dernière à la vente de garage de plessisville. Toutes deux défoncées, elle ont cependant la possibilité d'être reconées, et une fois neuves, devraient êtres d'une qualité remarquable. L'abondance d'enceinte me force désormais à me départir de celles dont je n'ai plus utilité immédiate. Exit.
Accompagnant ce ramassis non homogène sont les autres meubles récemment acquis ou hérités, un vieux chandelier de mon ex blonde, une vieille chaise bistrot s'ennuyant de ses consoeurs identiques, un pneu usagé comprenant une jante compatible Taurus/Sable/Windstar, un meuble de salon emprunté jamais réclamé, une armoire pour système de son, et une bibliothèque incomplète.
Et j'attends, dans ce ciel mi-gris mi-soleil, en ce millieu d'apres-midi odorant, assis sur une vieille chaise cadillac également à vendre, qu'un acheteur vienne me délivrer de mes souvenirs... pour mieux faire place à d'autres flambant neufs!
Assis sur une vieille chaise berceuse à roulement à billes, je regarde d'un oeil intéressé les insectes qui butinent dans le petit buisson devenu grand et fleuri qui est à ma gauche et qui diffuse un arôme divin qui emplit mes narines et me rassasie des odeurs de printemps qui se change tranquillement en été. Sur mon gazon ont poussé des meubles, anciens meubles de mon salon ornés d'une pancarte qui prient les passant de les emmener avec eux. De voir un brin de mon ancienne vie tranquille qui cherche à se sauver de moi me laisse un peu nostalgique. Le bureau de machine à coudre bourgogne antique qui est près de moi est un des quelques trucs qui venaient avec la maison achetée il y a bientôt 10 ans. J'y stockais des outils, babioles, et c'était en quelque sorte un gros vide-poches.
Voisin de lui, une grosse armoire blanche, disposant également de trois tiroirs. C'était une armoire qui appartenais à la mère de mon beau-frère et elle avait abouti dans ma maison vide afin d'abriter les jeux de société et mes multiples DVD, cassettes VHS et a longtemps troné aux alentours de ma cuisine et du salon.
Se prélassant en avant de tout ce beau bazar de souvenir, une ancienne section de lit capitaine, qui servait de rangement aux vêtements hors-saison de mes trois gars. Un peu démantibulée, d'un assemblage pouvant être caractérisée d'hétéroclite, elle a servi aussi de meuble d'ordinateur pour mes trois macintosh que je laissais à la disposition de mes enfants.
Probablement celui qui me manquera le plus, c'est le bureau de direction, un des premiers meubles dont j'avais fait l'acquisition à rabais, dans un recyclo-meuble, étant encore dans l'adolescence. Gardien de mes secrets, souvenirs, trucs de toutes sortes, fidèle atelier de réparation de tout ce qui pouvait me tomber sous la main, il a longtemps été le nerf central de ma maison, hébergeant mon ordinateur, système de transfert vidéo, et toutes les pièces informatiques que j'ai pu conserver sans vraiment en trouver d'utilitées. Etant désormais l'utilisateur d'un fabuleux ordinateur portatif multimédia, il a depuis relégué mon ordinateur aux oubliettes, et le bureau avec.
2 enceintes tronent pour la dernière fois sur ce même bureau, elle-mêmes achetées avec un ampli Marantz l'année dernière à la vente de garage de plessisville. Toutes deux défoncées, elle ont cependant la possibilité d'être reconées, et une fois neuves, devraient êtres d'une qualité remarquable. L'abondance d'enceinte me force désormais à me départir de celles dont je n'ai plus utilité immédiate. Exit.
Accompagnant ce ramassis non homogène sont les autres meubles récemment acquis ou hérités, un vieux chandelier de mon ex blonde, une vieille chaise bistrot s'ennuyant de ses consoeurs identiques, un pneu usagé comprenant une jante compatible Taurus/Sable/Windstar, un meuble de salon emprunté jamais réclamé, une armoire pour système de son, et une bibliothèque incomplète.
Et j'attends, dans ce ciel mi-gris mi-soleil, en ce millieu d'apres-midi odorant, assis sur une vieille chaise cadillac également à vendre, qu'un acheteur vienne me délivrer de mes souvenirs... pour mieux faire place à d'autres flambant neufs!
jeudi 19 juin 2008
De bonne heure
Ich, on peut dire que les blogs se font rares ces temps-ci. L'année scolaire 2007-2008 a tiré à sa fin, les finissants ont fini, les spectacles sont enfin terminés. Et le temps revient. Un nouveau rush qui commence. Celui de l'été. Les réparations, installations, rénovations, et autres mots finissant en "on" sont de mises. J'en ajoute deux autres: Vacances et Déménagement. C'est drôle, c'est le troisième déménagement que j'effectue dans la même maison. Le premier à l'achat, le deuxième quand la mère de mes enfants est partie avec les meubles, et le troisième (et le dernier) c'est ma douce qui emménage chez moi. Enfin, la boucle se boucle. Justin s'en vient bientôt et sa chambre est déjà pratiquement prête. Toute la maison est virée à l'envers (ce qui veut dire à l'endroit car j'étais pas très à l'ordre) les trucs de ma douce poussent partout, les miens désuets disparaîssent, et je cours les ventes de garage pour y vendre des trucs, contrairement à les acheter, comme d'habitude. J'ai l'impression de laisser ma vieille vie derrière, pour mieux profiter de celle qui s'en vient, ce qui ne s'annonce pas pour me déplaire. Au moins, je vais avoir un peu plus de temps pour blogger un peu. A plus tard...
Inscription à :
Articles (Atom)